Interview Sébastien Rey: «La RTS n'a heureusement pas l'intention d'aller dans cette direction»

Thomas Pfefferlé / AllTheContent

6.4.2018

Sébastien Rey, présentateur de l'émission culinaire Al dente sur la RTS.
Sébastien Rey, présentateur de l'émission culinaire Al dente sur la RTS.
Mentha Frank / AllTheContent

Chef d'antenne au sein de la station Rhône FM et présentateur de l'émission culinaire Al dente sur la RTS, Sébastien Rey croque la vie à pleines dents. Amateur de bonne cuisine, l'animateur a également pu s'essayer au direct à la télévision. Interview.

Bluewin: Entre la matinale que vous animez tous les matins de 6h à 8h sur Rhône FM et l’émission culinaire Al dente que vous présentez sur la RTS, on imagine que votre emploi du temps doit être particulièrement intense?

Sébastien Rey: Pas tant que ça en fait. Et heureusement pour moi, je suis clairement une personne matinale. Je suis en plus habitué à ce rythme maintenant, car ça fait déjà trois ans que j’anime Good Morning Valais tous les matins. Et pour ce qui est d’Al dente, il faut savoir que l’émission est enregistrée durant l’été en quelques semaines. Mon emploi du temps reste donc raisonnable.

Entre la radio et la télévision, quel média préférez-vous? Et comment fait-on pour gérer la pression du direct?

Je dois dire que j’adore l’adrénaline que procure le direct à la télévision. Lorsque l’on anime une émission en live, il faut penser à plein de choses en même temps, comme son positionnement, le regard caméra, le timing, etc. Et on n’est pas seul à bord dans cet exercice. C’est une expérience unique que j’aimerais beaucoup pouvoir renouveler. Le direct à la radio n’est pas comparable dans le sens où il est plus facile de se rattraper. Les erreurs ne se voient pas forcément et en tant qu’animateur, je gère les aspects techniques, ce qui me permet de rebondir plus facilement, par exemple en cas d’imprévus.

En-dehors de l’émission Al dente, êtes-vous un passionné de cuisine?

Oui, j’apprécie beaucoup la gastronomie et déguster un bon plat avec un bon verre de vin. Et grâce à l’émission, j’ai beaucoup appris et découvert au sein de ce domaine.

«Avec mon épouse, nous avons pour tradtion de fêter la Saint-Valentin autour d’un bon repas chez nous.»

La Saint-Valentin est notamment un grand moment de gastronomie, racontez-nous comment vous avez fêté cet événement chez vous.

Avec mon épouse, nous avons pour tradtion de fêter la Saint-Valentin autour d’un bon repas chez nous. En fait, nous nous préprarons mutuellement un plat que nous dégustons en ouvrant une bonne bouteille à côté.

«Par rapport au paysage médiatique français, on voit que leurs émissions culinaires surfent sur la vague de la télé-réalité.»

On voit qu’en France, les émissions culinaires se mutliplient et rencontrent un grand succès. Les téléspectateurs suisses sont-ils aussi friands de programmes liés à la cuisine?

Oui bien sûr. Je crois d’ailleurs que la cuisine est un sujet qui intéresse les gens depuis toujours. Par rapport au paysage médiatique français, on voit que leurs émissions culinaires surfent sur la vague de la télé-réalité. En Suisse ce n’est pas le cas et la RTS n’a heureusement pas l’intention d’aller dans cette direction.

Parlez-nous de vos prochains projets professionnels à la télévision.

En avril, je vais avoir la chance de partir au Canada pour tourner et enregistrer la finale du Dîner à la ferme. C’est vraiment une grande chance et je me réjouis particulièrement de ce voyage. Et pour le reste, je prends ce qui arrive et ce qu’on me propose.

«Quand les gens me reconnaissent, je vois bien qu’ils se demandent où ils ont bien pu me voir, ce qui m’amuse beaucoup.»

En tant que personnalité médiatique, comment gérez-vous la notoriété? Est-ce que les gens vous reconnaissent dans la rue? Et cela vous fait-il plaisir?

En Suisse, nous avons la chance de ne pas nous trouver dans une sorte de star system. Et quand les gens me reconnaissent, je vois bien qu’ils se demandent où ils ont bien pu me voir, ce qui m’amuse beaucoup. Ils ne me reconnaissent pas tout de suite et je perçois leur hésitation. Ce qui amuse beaucoup mon fils d’ailleurs. Dans notre région, on voit que les gens nous reconnaissent avec une certaine bienveillance et on ne peut pas prendre la grosse tête ici. Et lorsque ma fille de trois ans et demi demande de remettre son dessin animé préféré quand nous essayons de lui montrer un de mes passages à la télé, cela remet rapidement les idées en place (rires).

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