Environnement Un nouveau documentaire choc d'Attenborough

ATS

13.9.2020 - 00:02

Le célèbre naturaliste David Attenborough est le réalisateur de «La planète bleue» et «Planète terre» (archives).
Le célèbre naturaliste David Attenborough est le réalisateur de «La planète bleue» et «Planète terre» (archives).
Source: KEYSTONE/AP/Alex Board

Le célèbre naturaliste britannique David Attenborough a prévenu l'humanité qu'elle risque d'être de plus en plus soumise à des pandémies dévastatrices, si elle ne protège pas mieux les espèces en danger. Son nouveau documentaire sera diffusé dimanche sur la BBC.

Dans son nouveau film baptisé «Extinction: les faits», le Britannique ne se contente pas de donner à voir les conséquences dévastatrices des activités humaines sur l'habitat naturel de certaines espèces, il établit aussi un lien clair avec la pandémie due au nouveau coronavirus.

«Nous sommes confrontés à une crise, qui a des conséquences pour nous tous», prévient le réalisateur de «La planète bleue» et «Planète terre» au début de son nouveau documentaire d'une heure.

La BBC, qui diffusera dimanche soir le programme, a prévenu qu'il contenait «d'horribles scènes de destruction», citant notamment des singes sautant dans une rivière ou un koala claudiquant vainement à la recherche d'un abri, tous pour échapper à d'immenses incendies.

Disparition à jamais

David Attenborough revient aussi dans son documentaire sur les origines présumées du nouveau coronavirus. Il s'attarde notamment sur le marché de la ville de Wuhan, en Chine, où se vendent des animaux vivants destinés à la consommation humaine, qui serait, selon les scientifiques, à l'origine de la pandémie qui a ravagé cette année le monde.

Le film illustre parfaitement un rapport scientifique paru cette semaine, «Living Planet Index», selon lequel, la disparition continuelle des habitats naturels d'animaux sauvages augmente le risque de pandémies futures, car elle amène les êtres humains à être de plus en plus en contact avec eux.

Dans cette étude internationale, les experts préviennent aussi que les populations mondiales d'animaux, d'oiseaux et de poissons ont diminué de plus de deux tiers en moins de 50 ans, en raison de la surconsommation exponentielle de l'homme.

«Au cours de ma vie, j'ai rencontré certaines des espèces animales les plus remarquables», confie le naturaliste britannique de 94 ans, «C'est seulement maintenant que je réalise la chance que j'ai eue. Beaucoup de ces merveilles semblent destinées à disparaître à jamais».

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