Le secteur de la restauration a lancé un cri d'alarme mardi sur la Place-Saint-François à Lausanne.
Les tables vides symbolisent la crise que traversent ce mois les restaurants, bars et clubs vaudois réunis dans le mouvement #qui va payer l'addition?.
Lausanne: cri d'alarme des restaurateurs et patrons de bars - Gallery
Le secteur de la restauration a lancé un cri d'alarme mardi sur la Place-Saint-François à Lausanne.
Les tables vides symbolisent la crise que traversent ce mois les restaurants, bars et clubs vaudois réunis dans le mouvement #qui va payer l'addition?.
Près de 90 tables dressées sur la Place Saint-François à Lausanne: c'est la formule choisie mardi par les patrons de bar, de restaurants et de clubs vaudois pour faire entendre le cri d'alarme du secteur. «Désespérés», ils réclament une aide immédiate aux autorités.
«Menu de novembre, six salaires fixes, un auxiliaire, charges fixes 35'000 francs». «Tournée du patron déjà offerte (mars-avril-mai)», pouvait-on lire sur les ardoises des restaurateurs installées sur la place à la mi-journée. Réunis depuis quelques jours sous la bannière du mouvement spontané #quivapayerladdition, plus de 200 d'entre eux ont participé à l'action, par petits groupes, dans le respect des règles sanitaires.
«Nous demandons une prise de conscience des charges auxquelles nous devons faire face», a expliqué Antoine Piguet, patron du 13e siècle et du Meraki à Lausanne. «Loyer commercial, charges sociales, assurances, taxes, impôts, frais de maintenance et d'entretien, certains seront en faillite dès novembre», a-t-il averti.
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