Libre-échange L'AEUMC en vigueur en juillet déjà

ATS

25.4.2020 - 01:18

L'accord AEUMC est une version modernisée de l'ALENA (archives).
L'accord AEUMC est une version modernisée de l'ALENA (archives).
Source: KEYSTONE/AP/Ted S. Warren

Le nouvel accord commercial liant Etats-Unis, Mexique et Canada (AEUMC), longuement négocié par les trois parties, entrera en vigueur le 1er juillet, a annoncé Washington. Après une ultime notification au congrès américain, les Etats-Unis l'ont officiellement adopté.

«L'entrée en vigueur de l'AEUMC marque le début d'un nouveau chapitre historique pour le commerce nord-américain en soutenant un commerce plus équilibré et réciproque, en menant à des échanges plus libres, à un commerce plus équitable et à une croissance économique robuste en Amérique du Nord», souligne vendredi un communiqué des services du représentant au commerce du gouvernement américain.

«La crise et la reprise après la pandémie de Covid-19 démontrent que maintenant, plus que jamais, les États-Unis doivent s'efforcer d'augmenter la capacité de fabrication et les investissements en Amérique du Nord», a commenté Robert Lighthizer dans le document. Le nouveau traité commercial «est à cet égard une étape majeure».

Version modernisée de l'ALÉNA

L'accord avait été ratifié par le Mexique le 10 décembre, promulgué par le président américain Donald Trump le 29 janvier, et adopté par le parlement canadien le 13 mars.

L'AEUMC (appelé ACEUM au Canada), qui lie près de 500 millions de personnes, est une version modernisée du traité de libre-échange nord-américain (ALÉNA), conclu en 1994 et longtemps décrié par l'hôte actuel de la Maison-Blanche.

Donald Trump avait imposé la renégociation de l'ALÉNA à ses partenaires en août 2017, au motif qu'il s'agissait du «pire accord commercial de l'histoire» des Etats-Unis.

A l'issue d'un marathon de tractations, l'AEUMC avait été signé par les trois pays concernés, dans sa version initiale, à la fin novembre 2018, en marge du G20 à Buenos Aires. Mais les démocrates américains, majoritaires à la chambre des représentants, avaient retoqué le texte, exigeant des amendements pour obtenir de Mexico des garanties sur sa réforme sociale sur l'emploi.

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