Conjoncture UBS n'attend pas de forte récession, craintes sur l'emploi

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10.11.2020 - 09:45

Après une chute cette année, l'économie suisse devrait se reprendre grâce notamment à l'arrivée des vaccins anti-Covid. Mais les répercussions sur l'emploi risquent d'être lourdes (archives).
Après une chute cette année, l'économie suisse devrait se reprendre grâce notamment à l'arrivée des vaccins anti-Covid. Mais les répercussions sur l'emploi risquent d'être lourdes (archives).
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La Suisse ne devrait pas plonger dans une profonde récession. Après une chute cette année, la conjoncture suisse devrait se reprendre et croître en 2021 et 2022, selon les prévisions des économistes d'UBS. Des craintes sur l'emploi subsistent cependant.

«Les nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus pèseront fortement sur la croissance économique suisse au cours des prochains trimestres», ont souligné les économistes de la banque aux trois clés mardi dans un communiqué. Mais «une nouvelle récession profonde n'est cependant pas attendue», ont-ils précisé.

De fait, le groupe bancaire zurichois s'attend à ce que l'économie helvétique s'affaisse de 4,5% cette année, confirmant de précédentes prévisions, avant de se redresser l'année prochaine avec une croissance de 3,2%. Ce taux de croissance est cependant légèrement inférieur aux +3,9% précédemment pronostiqués.

Pour 2022, UBS table sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 3,1%.

Des risques subsistent cependant. «Si la pandémie devait de nouveau imposer un confinement généralisé en Suisse et en Europe, une seconde récession importante serait programmée d'avance», a averti UBS, alors que le continent européen fait face à une nouvelle vague de contamination au Covid-19.

Cela aurait également de lourdes conséquences au niveau de l'emploi. «Un nouveau ralentissement économique pourrait (...) obliger certaines entreprises à abandonner leur activité, notamment dans les secteurs qui, au cours du premier semestre, ont déjà été affaiblis par la récession», ont averti les spécialistes.

Ces derniers craignent ainsi «une nette augmentation des faillites et du chômage au cours des mois à venir».

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