Faits divers A maître replet, chien en surpoids

AFP

18.9.2019 - 11:53

La prévalence des chiens affichant des kilos en trop est plus de deux fois plus élevée chez les propriétaires en surpoids (35%) que chez les propriétaires jugés minces ou de poids normal (14%)
La prévalence des chiens affichant des kilos en trop est plus de deux fois plus élevée chez les propriétaires en surpoids (35%) que chez les propriétaires jugés minces ou de poids normal (14%)
Source: AFP/Archives

Tel maître, tel chien: les personnes en surpoids ont souvent des chiens trop gros, selon une étude de l'université de Copenhague publiée mercredi dans le journal Preventive Veterinary Medicine.

La prévalence des chiens affichant des kilos en trop est ainsi plus de deux fois plus élevée chez les propriétaires en surpoids (35%) que chez les propriétaires jugés minces ou de poids normal (14%).

Sur les 268 chiens de l'échantillon étudié, 20% étaient en surpoids.

La faute aux friandises: le maître de poids «normal» aura tendance à ne les utiliser qu'à des fins «éducatives», pour récompenser l'animal, tandis que celui en surpoids y recourt sans raison apparente, avancent les chercheurs.

«Par exemple, quand quelqu'un se repose sur son canapé et partage les derniers morceaux d'un sandwich ou d'un biscuit avec son chien», explique dans un communiqué la responsable de l'enquête, Charlotte Bjørnvad, vétérinaire et professeur à l'université.

Dans les pays développés, de 34 à 59% des chiens sont en surpoids, ce qui risque de réduire leur espérance de vie, d'affecter leur mobilité, de les rendre diabétiques ou de provoquer une maladie cardiaque, comme chez les humains, estimait une équipe internationale de chercheurs en 2016.

En moyenne, un chien trop gras vit 1,3 an de moins qu'un chien en bonne santé.

Les résultats obtenus à Copenhague ont également souligné que les mâles castrés développaient trois fois plus de risques de devenir obèses.

«La castration semble diminuer la capacité des chiens mâles à réguler leur appétit et, parallèlement cela peut aussi diminuer la motivation de faire de l'exercice et de ce fait augmente le risque d'obésité», a relevé Mme Bjørnvad.

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