Conduite Assistance à la conduite: oui mais...

Les systèmes d'assistance à la conduite sont utiles à la sécurité. Mais ils ne remplacent en aucun cas le conducteur. Ce dernier doit rester concentré sur la route, avertissent jeudi le TCS et le bpa.

Les deux organes ont testé trois systèmes. Ces essais ont montré qu'un assistant de freinage d'urgence peut minimiser l'impact voire empêcher une collision sans intervention du conducteur. En revanche l'assistant d'évitement ne fonctionne que si le conducteur participe activement à toute la manoeuvre.

Pour le TCS et le bureau de prévention des accidents (bpa), ces instruments offrent un certain potentiel de sécurité. Mais le conducteur doit rester vigilant en toutes circonstances. Les capteurs radar et vidéos intégrés au véhicule ne remplacent pas l'humain.

L'un des appareils testés n'était par exemple pas capable d'analyser un objet rigide comme un pylône, mais ne réagissait que si l'obstacle était en mouvement. En outre, les assistants à la conduite peuvent être gênés par les conditions météo comme le brouillard, les chutes de pluie ou de neige. Et surtout, ces appareils ne dégagent pas le conducteur de sa responsabilité.