La piste du vieux vélodrome du stade de Frontenex prend des couleurs.
Dans un stade de football, une référence au ballon rond semble couler de source.
Adeptes du street art, muralistes, graphistes se sont vu mettre à disposition un formidable support.
Les fresques sont appelées à durer.
Comment mêler football et art urbain
La piste du vieux vélodrome du stade de Frontenex prend des couleurs.
Dans un stade de football, une référence au ballon rond semble couler de source.
Adeptes du street art, muralistes, graphistes se sont vu mettre à disposition un formidable support.
Les fresques sont appelées à durer.
A Genève, le vieux vélodrome du stade de Frontenex connaît une nouvelle jeunesse. La piste, qui n'accueille plus de courses cyclistes depuis bien longtemps, est devenue l'espace d'expression d'une trentaine d'artistes urbains, qui y expriment leurs talents.
Chacun se partage un bout de bitume. Le but est de redonner des couleurs à l'ensemble de la bande grise qui entoure le terrain de football et de créer du même coup une immense fresque dans un endroit dédié au sport.
L'idée a germé à l'occasion des 100 ans du stade de Frontenex ainsi que des 125 du club UGS qui y joue. En collaboration avec la Ville de Genève, un appel à projets a été lancé et tous les candidats ont dû présenter une maquette.
Finalement, 34 artistes ont été sélectionnés, explique Cécile Kaiflyn, cheffe du projet «urban art vélodrome». Ils utilisent de la peinture pour route, résistante aux aléas du temps, et qui permet de mélanger facilement les couleurs.
La Ville de Genève, propriétaire du stade, a aussi mis de sa poche. Les footballeurs d'UGS, eux, ont déclaré que les fresques ne les gêneront pas quand il s'agira de viser le but adverse.
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