Coronavirus Fermeture des écoles en Grande-Bretagne

ATS

20.3.2020 - 12:10

Matt Hancock, ministre de la santé, est en première ligne
Matt Hancock, ministre de la santé, est en première ligne
Source: KEYSTONE/AP/Aaron Chown

Les élèves britanniques se disent au revoir sans savoir quand ils se retrouveront. Le Royaume-Uni, qui a opté pour une stratégie moins radicale que ses voisins, ferme ses écoles pour tenter de ralentir la propagation du nouveau coronavirus.

La grande majorité des établissements scolaires, écoles, collèges et lycées, restera portes closes «jusqu'à nouvel ordre», a annoncé mercredi le Premier ministre Boris Johnson. Les examens de fin d'année, comme les A levels (baccalauréat) ont été annulés.

Une partie des 10 millions d'élèves que compte le pays seront néanmoins accueillis: ceux des personnels indispensables pour faire face à la crise, avec en première ligne les enfants des médecins et infirmières. Selon le ministre de la Santé Matt Hancock, moins d'un enfant sur cinq se trouve dans cette situation.

Le gouvernement conservateur a précisé les professions et secteurs concernés, qui vont des travailleurs sociaux aux policiers et militaires, en passant par l'alimentation, les transports. Les enfants les plus vulnérables seront également accueillis.

Affirmant que le pays a connu une propagation du virus moins importante dans les premiers jours que les autres pays européens, le ministre de la Santé Matt Hancock a expliqué que ce «temps précieux» a permis de mieux préparer le service public de santé, le NHS.

Vendredi matin, les services de santé ont appelé à la rescousse 65'000 médecins et personnels de santé récemment retraités. Il leur a été demandé de remettre la blouse «dès que possible», a précisé le ministre de la Santé sur Sky News.

Critiqué pour la prudence de sa réponse face à la crise, le gouvernement de Boris Johnson recommande d'éviter les rassemblements et de faire du télétravail, sans pour autant recourir à ce stade à des mesures plus contraignantes comme les fermetures des pubs et restaurants. Si la presse évoque la perspective d'un confinement strict de Londres, épicentre de l'épidémie dans le pays, Boris Johnson a expliqué qu'une telle mesure n'était pas à l'ordre du jour, sans l'écarter totalement pour la suite.

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