Tribunal pénal fédéral FIFA: expertise médicale pour Beckenbauer

ATS

22.10.2019 - 12:04

Le Ministère public de la Confédération commande une expertise médicale à l'Autriche afin de déterminer l'état de santé de Franz Beckenbauer (archives).
Le Ministère public de la Confédération commande une expertise médicale à l'Autriche afin de déterminer l'état de santé de Franz Beckenbauer (archives).
Source: KEYSTONE/APA/BARBARA GINDL

Le Ministère public de la Confédération (MPC) commande à l'Autriche une expertise sur l'état de santé de Franz Beckenbauer. Le Parquet doit déterminer si la procédure menée contre l'ancien footballeur dans le cadre du scandale de la FIFA peut être poursuivie.

Dans trois décisions publiées mardi, la Chambre des plaintes du Tribunal pénal fédéral a rejeté les recours déposés par les anciens cadres de la Fédération allemande de football (DFB), Theo Zwanziger et Wolfgang Niersbach, et par l'ancien secrétaire général de la FIFA Urs Linsi. Les trois hommes s'opposaient à la séparation de la procédure menée contre Franz Beckenbauer.

La Chambre considère cette séparation comme opportune et juridiquement correcte. Vu l'état de santé de Beckenbauer, il n'est évident de déterminer si et quand il sera en mesure de prendre part à une procédure pénale. Comme les faits seront prescrits en avril 2020, le temps presse et un jugement de première instance doit impérativement tomber d'ici là.

En compagnie de Horst R. Schmid, qui a également occupé des fonctions dirigeantes à la DSB, les trois recourants ont été inculpés en août 2019 d'escroquerie, ou complicité d'escroquerie. A l'origine, le MPC avait également retenu le blanchiment d'argent mais cette accusation est désormais prescrite.

La procédure porte sur un prêt de 10 millions de francs accordé en 2002 par l'ancien patron d'Adidas Robert Louis-Dreyfus. Ce montant avait été encaissé par Franz Beckenbauer qui oeuvrait à l'époque au sein du comité d'organisation de la Coupe du monde de football 2006 en Allemagne.

Le «Kaiser Franz» aurait effectué plusieurs paiements à une entreprise qatarienne appartenant à Mohammed Bin Hammam. A l'époque, celui-ci était membre du comité exécutif et de la commission des finances de la FIFA. (décisions BB.2019.162, 163 et 166 du 26 septembre 2019)

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