Le quadruple assassin de Rupperswil (AG) n'était pas présent à son procès qui s'est déroulé devant la Cour suprême du canton d'Argovie à Aarau (archives).
La procureure Barbara Loppacher répond aux journalistes après l'énoncé du jugement de la Cour suprême du canton d'Argovie.
L'avocate de la défense Renate Senn va informer son client du jugement de la Cour suprême. Il décidera d'un éventuel recours au Tribunal fédéral sur la base des considérants écrits.
Internement pour l'assassin de Rupperswil
Le quadruple assassin de Rupperswil (AG) n'était pas présent à son procès qui s'est déroulé devant la Cour suprême du canton d'Argovie à Aarau (archives).
La procureure Barbara Loppacher répond aux journalistes après l'énoncé du jugement de la Cour suprême du canton d'Argovie.
L'avocate de la défense Renate Senn va informer son client du jugement de la Cour suprême. Il décidera d'un éventuel recours au Tribunal fédéral sur la base des considérants écrits.
Le quadruple assassin de Rupperswil (AG) est condamné à l'internement simple. La Cour suprême du canton d'Argovie a confirmé jeudi le jugement de première instance du 16 mars du tribunal de district de Lenzburg (AG).
Les juges de la Cour suprême ont estimé que les conditions pour un internement à vie ne sont pas remplies. Selon la loi, une personne ne peut être condamnée à l'internement à vie que si deux rapports arrivent à la conclusion qu'elle est "durablement non amendable", c'est-à-dire qu'elle est incurable.
Ce n'est pas le cas pour l'assassin de Rupperswil, soulignent les juges. Les deux rapports psychiatriques présentés jeudi devant la Cour suprême soulignent qu'on ne peut pas affirmer que le prévenu est incurable.
Objectif atteint pour la procureure
La procureure Barbara Loppacher, qui a requis l'internement à vie, est satisfaite du jugement de la Cour suprême, a-t-elle déclaré à l'issue de l'audience. L'objectif était d'obtenir l'internement. Elle est aussi satisfaite d'avoir obtenu la suspension de la thérapie ambulatoire durant l'exécution de la peine.
Le jugement du tribunal de première instance était un "bon jugement", a encore déclaré la procureure. Elle n'aurait pas fait appel si le prévenu n'avait pas déposé un recours. Elle attend maintenant les considérants écrits pour déterminer si elle va faire appel au Tribunal fédéral.
L'avocate de la défense Renate Senn prend acte que la Cour suprême n'a pas suivi la demande de lever l'internement. Son client "avait l'espoir que le jugement soit différent". La défense attend maintenant les considérants écrits et l'accusé décidera ensuite s'il portera l'affaire devant le TF. L'homme n'était pas présent jeudi. Il avait demandé à être dispensé.
La Cour suprême devait uniquement se prononcer sur l'internement. La peine de prison à vie n'était pas contestée par le prévenu et cet aspect du jugement de première instance est entré en force.
Prison à vie et internement simple
Le 16 mars dernier, le prévenu âgé de 35 ans a été condamné par le tribunal de district de Lenzburg à la prison à vie et à l'internement simple accompagné d'une thérapie ambulatoire pendant l'exécution de la peine.
Il a été reconnu coupable d'assassinats, séquestration, prise d'otages, contrainte sexuelle, actes d'ordre sexuel avec un enfant, pornographie, extorsion de fonds, incendie intentionnel et actes préparatoires.
Le matin du 21 décembre 2015 à Rupperswil, le prévenu a commis l'un des crimes les plus graves de l'histoire en Suisse. Armé d'un couteau de cuisine, il a égorgé une mère de famille de 48 ans, ses deux fils de 19 et 13 ans et la petite amie de l'aîné, âgée de 21 ans, au domicile familial. Il a aussi abusé sexuellement du fils cadet. Il a ensuite mis le feu à la maison. Il a été arrêté en mai 2016 à Aarau.
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