Musique Le Festival d'Aix-en-Provence en streaming

ATS

15.6.2020 - 20:05

Sir Simon Rattle et son épouse Magdalena Kozena se présenteront sans orchestre à Aix-en-Provence (archives).
Sir Simon Rattle et son épouse Magdalena Kozena se présenteront sans orchestre à Aix-en-Provence (archives).
Source: KEYSTONE/DPA-Zentralbild/JENS BÜTTNER

Le Festival d'Aix-en-Provence, l'une des plus prestigieuses manifestations d'opéra dans le monde, a été réorganisé en version numérique. Dix récitals de stars du lyrique seront filmés à huis clos puis streamés gratuitement.

Après l'annulation du format original pour cause de coronavirus, cette «scène numérique» (6-15 juillet) sera émaillée également de débats sur l'avenir du monde de l'opéra, mis à mal par la pandémie en raison de la fermeture inédite et prolongée des théâtres à travers le monde.

Parmi les invités de marque figurent le très populaire baryton allemand Christian Gerhaher, les sopranos françaises Sabine Devieilhe et Véronique Gens, le ténor français Stanislas de Barbeyrac, le contre-ténor polonais Jakub Jozef Orlinski ou encore le chef d'orchestre britannique Simon Rattle.

Christian Gerhaher était programmé initialement pour l'un des événements de l'édition 2020, l'opéra «Wozzeck» où il interprétait le rôle-titre, et un récital. Pour l'édition numérique, il chantera des morceaux de Franz Schubert et d'Alban Berg.

Quant à Simon Rattle, qui devait diriger l'Orchestre symphonique de Londres (LSO) dans «Wozzeck», en plus d'un récital et d'une parade musicale sur le cours Mirabeau, il accompagnera au piano son épouse, la mezzo-soprano Magdalena Kozena.

Les récitals seront enregistrés à huis clos dans des lieux emblématiques du festival, comme le Théâtre de l'Archevêché ou l'Hôtel Maynier d'Oppède. Ils seront diffusés sur Arte Concert, France Musique et la chaîne du festival.

Débats sur Zoom

De nombreux artistes qui étaient prévus au festival vont participer à des débats qui seront enregistrés sur Zoom puis streamés sur la chaîne du festival, tels que les chefs d'orchestre Thomas Hengelbrock et Susanna Mälkki, ou encore la compositrice Kaija Saariaho qui devait présenter en création mondiale l'opéra «Innocence».

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