Parfois, l'information peut paraître incongrue... notre top 5 des infos insolites de l'année.
La Rédaction de blue News
29.12.2022, 07:52
La Rédaction de blue News
N°1 Toc, toc: «je suis en vie»
Voilà une histoire à dormir debout, certes tragique, mais tellement incroyable qu'elle mérite de figurer en tête de notre classement. En mai dernier, la famille et les amis de Rosa Isabel Cespede Callaca étaient réunis, dans la peine, pour son enterrement.
Cette Péruvienne de 36 ans était décédée dans un accident de voiture. Enfin, pas tout à fait...
Le jour de son enterrement, quelle n'a pas été la surprise de ses proches lorsque Rosa Isabel s'est mise à cogner les parois de son cercueil!
Emmenée en urgence à l'hôpital, elle y est finalement vraiment morte. Une erreur de diagnostic qui en aura choqué plus d'un et fait couler beaucoup d'encre.
N°2 Un refuge italien migre en Suisse
Le changement climatique n'a pas fini de nous jouer des tours. La preuve avec le refuge des Guides du Cervin, construit en Italie... qui a fini par se retrouver, pour les deux tiers, sur territoire suisse!
Une situation qui a donné lieu a d'âpres négociations diplomatiques pendant près de trois ans, la position stratégique de la bâtisse attisant les convoitises: la cabane est située à la jonction de Zermatt-Cervinia, une des plus grandes stations de ski au monde, au cœur d'un projet pharaonique de modernisation. On ne connaît pas les tenants et aboutissants exacts de l'accord trouvé.
Mais l'explication de cette situation incongrue est la suivante: sur les glaciers alpins, la frontière italo-suisse suit la ligne de séparation des eaux dont l'écoulement vers le nord marque le territoire suisse, et celui vers le sud, l'Italie. Elle a été modifiée par la fonte du glacier du Théodule qui, perdant près d'un quart de sa masse entre 1973 et 2010, a laissé place à la roche. Les deux voisins ont été forcés de redessiner quelques dizaines de mètres de leur frontière.
N°3 Ce drap qu'il ne fallait pas soulever
On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Ainsi, Muhammad Khan, 28 ans, a-t-il voulu soulever le drap qui recouvrait le cercueil de la défunte reine d'Angleterre pour vérifier si elle était décédée ou non. La scène s'est déroulée le 16 septembre au soir, lors du défilé organisé à l'Abbaye de Westminster pour que le peuple puisse rendre un dernier hommage à sa souveraine.
Après avoir passé des heures dans la file d'attente, l'individu s'est précipité vers le cercueil. Il a vite été plaqué au sol par les services de sécurité, avant d'être arrêté. L'épisode n'a duré que quelques secondes, mais on en a parlé dans le monde entier. Devant le tribunal, le prévenu a expliqué qu'il pensait que la monarque était vivante. Il voulait donc en avoir le cœur net.
«Je devrais entrer par effraction pour essayer d'établir le contact», a-t-il lui-même déclaré à la cour, ajoutant qu'il aurait tenté «aussi longtemps» qu'il était en vie.
N°4 Le béluga qui voulait monter sur Paris
La saga a tenu le monde en haleine pendant plus d'une semaine: un béluga, cétacé vivant normalement dans les eaux arctiques et subarctiques, s'est égaré dans la Seine. On l'a repéré le 2 août dans les eaux stagnantes d'une écluse, à quelque 70 kilomètres de la capitale française. Il s'agissait, selon les experts, du second béluga aperçu en France après qu'un pêcheur de l'estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.
Sans que l'on connaisse la raison de sa présence incongrue en ces lieux, l'animal n'était pas susceptible de survivre très longtemps dans une eau non salée, trop chaude pour lui et trop polluée. Une opération de sauvetage inédite a donc été mise sur pied le 10 août. Une centaine de personnes y ont participé, dont 24 plongeurs qui s'y sont pris à plusieurs reprises pour ceindre d'un filet le mastodonte de 800kg afin de le tracter hors de l'écluse.
Le béluga devait ensuite être transporté dans un camion réfrigéré jusqu'en Normandie, avant d'être relâché en mer. Mais, comme il se trouvait dans un état critique, les vétérinaires ont décidé d'interrompre le voyage et d'euthanasier le béluga, non sans une grande tristesse.
«Trop affaibli», le béluga n'a pas survécu au sauvetage de la dernière chance
«Trop affaibli», le béluga n'a pas survécu au sauvetage de la dernière chance
10.08.2022
En mai, c'est une orque qui s'était aventurée dans la Seine, avant de connaître le même sort funeste que le béluga. Selon les experts, le phénomène pourrait être dû à la pollution sonore maritime qui désoriente les cétacés et les conduit à s'égarer, mais d'autres facteurs ne peuvent être exclus.
N°5 Une drôle de surprise pour les démineurs
Une valise suspecte traîne dans le coin, on appelle les démineurs et finalement il n'y a rien d'alarmant dans le bagage abandonné. Cela arrive souvent et c'est tant mieux: si toutes les mallettes égarées contenaient des bombes, le quotidien des voyageurs serait plus stressant.
Mais cette fois -c'était en Alsace le 19 août- le scan d'une valise qui vibrait de manière louche était alarmant. Fils électriques, batterie et matériel électronique avaient été détectés. Cela valait la peine d'installer un périmètre de sécurité et d'évacuer le secteur.