Etats-Unis Meurtres en baisse à New York en 2018

ATS

3.1.2019 - 20:26

Pour le maire Bill de Blasio a salué le travail des policiers les bons chiffres de la criminalité à New York étaient, pour partie, dus à la nouvelle stratégie de police de proximité mise en place en 2015 (archives).
Pour le maire Bill de Blasio a salué le travail des policiers les bons chiffres de la criminalité à New York étaient, pour partie, dus à la nouvelle stratégie de police de proximité mise en place en 2015 (archives).
Source: KEYSTONE/FR61802 AP/CRAIG RUTTLE

New York a connu 289 homicides en 2018, soit trois de moins qu'en 2017. Cela constitue un nouveau record du plus faible nombre de meurtres commis dans la ville depuis le début des années 1950, selon des chiffres publiés jeudi par la police.

Le nombre de meurtres est en baisse de près de 45% sur les dix dernières années. En 1990, année record à la hausse, la ville avait enregistré 2245 homicides.

Après avoir connu une hausse de 8% du nombre de meurtres au premier semestre, New York a enregistré une fin d'année historique. La ville a vécu, mi-octobre, son premier week-end sans fusillade depuis 25 ans.

Police de proximité

Lors d'une conférence de presse jeudi, le maire Bill de Blasio a salué le travail des policiers. Il a estimé que les bons chiffres de la criminalité à New York étaient, pour partie, dus à la nouvelle stratégie de police de proximité mise en place en 2015.

Le "Neighborhood Policing" consiste notamment à affecter des policiers à des zones définies sur la durée, ainsi qu'à renforcer les liens avec la population de chaque quartier pour mieux identifier les besoins et favoriser sa coopération.

Ombres au tableau

Derrière la baisse du nombre d'homicides, ainsi que le net recul des vols avec violence ou menaces (-7,7%) et des vols de voitures (-4%), deux ombres au tableau, en premier lieu le bond de 22,4% du nombre de viols.

"Un acte qui était jusqu'ici insuffisamment signalé est enfin traité", a commenté Bill de Blasio, considérant qu'il existait un effet #MeToo et que davantage de victimes osaient aujourd'hui déposer plainte pour viol. Pour lui, l'augmentation ne correspondrait donc pas à une recrudescence des viols, mais à une meilleure appréciation statistique du phénomène.

Autre bémol, la hausse de 7% du nombre de crimes et délits à caractère racial, religieux ou liés à l'orientation sexuelle, que le responsable de la cellule enquête, Dermot Shea, a chiffré à 361 lors de la conférence de presse.

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