Principal mécène romand, Léonard Gianadda prépare l’avenir, sereinement. Le citoyen de Martigny dirige désormais une troisième fondation classée d’utilité publique à but non lucratif.
Après celles à vocations culturelle puis sociale, le philanthrope valaisan a choisi de créer une nouvelle entité, à but de mécénat cette fois-ci. L’acte de fondation en a été signé le 23 août dernier, le jour de ses 84 ans.
«J’arrive à un âge où j’ai envie de mettre les choses en ordre en créant une fondation qui pourrait poursuivre mes années de mécénat dans des domaines comme la musique, le spectacle, l’histoire ou le sport», a-t-il résumé, mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse.
Quelque 110 millions distribués
Le but de cette fondation est de poursuivre les actions de mécénat prodiguées tout au long de sa vie par Léonard Gianadda. «La plus grande richesse réside dans le partage. Le socialisme, je le pratique», a rappelé l’Octodurien. «Ce serait bête de mourir riche. J’ai toujours envie de faire plaisir».
Cette nouvelle fondation gérera, dès le 1er janvier 2020, le 100% des actions que possède Léonard Gianadda au sein de sa gérance immobilière, ainsi que ses biens immobiliers – en dehors des 169 appartements déjà octroyés – «d’une ampleur considérable», comme il l’aime à la relever sans en dévoiler la valeur globale. Interrogé, l’octogénaire a tout de même admis avoir distribué quelque 110 millions de francs en quarante ans sous forme de mécénat.
A Martigny et ailleurs
L’homme s’est notamment montré très généreux envers sa ville de Martigny et ses citoyens. Ces dernières années, il a par exemple payé les 17 vitraux réalisés par Hans Erni et installés dans le temple protestant. Depuis 1995, 18 giratoires de la cité ont été progressivement ornés de sculptures.
Léonard Gianadda a également décidé de financer à hauteur de 2 millions de francs, la construction en cours du funérarium d’Octodure. Son operandi a également rayonné sur d’autres localités valaisannes (Salvan, Verbier ou Vollèges) et va au-delà des frontières, avec des dons dans des lieux chers à son cœur en France (Vaison-La-Romaine) ou en Italie (Curino, Domodossola, Etroubles).
Des projets globaux
Sa nouvelle structure servira donc à pérenniser cet esprit de générosité. Elle s’articule autour d’un bureau de cinq personnes et, au total, d’une dizaine de membres.
«Cette fondation est là pour substituer ce que j’ai fait moi-même jusqu’ici», résume-t-il. «Elle soutiendra des actions dans le temps, en privilégiant des projets globaux. Elle gérera et distribuera mes biens».
«Ainsi, j’ai tout donné, il ne me reste presque plus rien à part deux tableaux de Marc Chagall et d’Egon Schiele. Pour vivre, je conserve cependant l’usufruit de certains de mes appartements», avoue celui qui a été promu officier de la Légion d’honneur (2011) et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres (2007).
«Je me sens soulagé. Créer cette fondation m’hôte des soucis. C’est un beau point final. Je suis content», a-t-il encore déclaré, ému. Par le passé, l’ancien journaliste et ingénieur bas-valaisan avait créé la Fondation Pierre Gianadda en 1977, bien connue pour ses expositions, puis la Fondation Annette et Léonard Gianadda en 2009.
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