Coronavirus Suisse: il y a assez de stocks de nourriture

ATS

18.3.2020 - 07:48

En ce qui concerne la nourriture, les médicaments et l'énergie, l'économie dispose de stocks obligatoires de trois à quatre mois et demi. Inutile de dévaliser les rayons des supermarchés (image d'illustration).
En ce qui concerne la nourriture, les médicaments et l'énergie, l'économie dispose de stocks obligatoires de trois à quatre mois et demi. Inutile de dévaliser les rayons des supermarchés (image d'illustration).
Source: KEYSTONE/GORAN BASIC

Le délégué à l'approvisionnement économique du pays, Werner Meier, se veut rassurant quant à l'approvisionnement en nourriture de la Suisse. Il est inutile de paniquer, relève-t-il dans une interview publiée mercredi dans les journaux du groupe CH-Media.

M. Meier explique que la Suisse a des stocks suffisants de nourriture pour les situations d'urgence. La responsabilité incombe à l'économie, la Confédération apporte un soutien, poursuit-il.

En ce qui concerne la nourriture, les médicaments et l'énergie, l'économie dispose de stocks obligatoires de trois à quatre mois et demi. Concernant la situation actuelle, M. Meier souligne que «des mesures préparées – par exemple dans les domaines des produits thérapeutiques et de la logistique – sont mises en oeuvre».

Rayons en cours d'approvisionnement

Il n'y a pas besoin de dévaliser les rayons des supermarchés. Les détaillants disposent de réserves suffisantes. Avec le soutien de la Confédération, ils ont en outre pris des mesures logistiques pour réapprovisionner leurs rayons, explique M. Meier.

Les détaillants n'ont pas non plus signalé de goulets d'étranglement, par exemple à cause de la fermeture des frontières, ajoute-t-il. Les mesures de restriction à la frontière ne s'appliquent qu'à la circulation des personnes, pas à celle des marchandises, souligne-t-il.

Indépendamment de la situation actuelle du coronavirus, chacun devrait avoir chez soi de quoi subvenir à ses besoins pendant environ une semaine. Cela comprend de la nourriture, des boissons, mais aussi des biens de première nécessité, avance le fonctionnaire.

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