Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump, dispose visiblement d'un grand potentiel créatif: c'est elle qui a monté de toutes pièces le «massacre de Bowling Green», prétendument perpétré par des réfugiés irakiens aux États-Unis.
Et ce n'est pas la première fois que Kellyanne Conway suscite l'indignation. Cette année, elle n'a pas hésité à utiliser l'expression «faits alternatifs» pour défendre les fausses allégations de Sean Spicer, le porte-parole de la Maison-Blanche.
Cette catholique, née d'un père irlandais et d'une mère italienne, a étudié les sciences politiques à la Trinity Washington University et le droit à la George Washington University Law Shool, où elle a obtenu son J.D. (juris doctor, doctorat professionnel en droit) en 1992.
Kellyanne Conway et le beau-fils de Trump Jared Kushner le 22 janvier 2017.
Kellyanne Conway avec Donald Trump, 19 janvier 2017.
Kellyanne Conway lors de l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2017.
Kellyanne Conway et Donald Trump, 2016.
Kellyanne Conway, la conseillère de Trump
Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump, dispose visiblement d'un grand potentiel créatif: c'est elle qui a monté de toutes pièces le «massacre de Bowling Green», prétendument perpétré par des réfugiés irakiens aux États-Unis.
Et ce n'est pas la première fois que Kellyanne Conway suscite l'indignation. Cette année, elle n'a pas hésité à utiliser l'expression «faits alternatifs» pour défendre les fausses allégations de Sean Spicer, le porte-parole de la Maison-Blanche.
Cette catholique, née d'un père irlandais et d'une mère italienne, a étudié les sciences politiques à la Trinity Washington University et le droit à la George Washington University Law Shool, où elle a obtenu son J.D. (juris doctor, doctorat professionnel en droit) en 1992.
Kellyanne Conway et le beau-fils de Trump Jared Kushner le 22 janvier 2017.
Kellyanne Conway avec Donald Trump, 19 janvier 2017.
Kellyanne Conway lors de l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2017.
Kellyanne Conway et Donald Trump, 2016.
Il met ouvertement en doute la santé mentale de Donald Trump, elle assure que tout va pour le mieux dans le Bureau ovale.
Des désaccords au sein d'un couple, cela n'a rien de très original.
Mais la bisbille prend un relief particulier lorsque le couple en question est l'un des plus en vue de Washington: Kellyanne Conway est une proche conseillère du président américain, George Conway, avocat conservateur, est devenu l'un des représentants les plus célèbres des républicains anti-Trump.
Depuis plusieurs mois, la capitale fédérale américaine s'amuse de cet étrange numéro de duettistes.
Il a pris une tournure singulière lundi lorsque Kellyanne Conway, omniprésente sur les plateaux de télévision pour défendre le milliardaire républicain, a été directement interrogée sur les tweets de son mari, qui a écrit ce weekend que l'état du président se détériorait.
Pas une première
«Je ne partage pas ces inquiétudes», a répondu l'ancienne directrice de campagne de Donald Trump, visiblement agacée. «J'ai quatre enfants et je m'occupais d'eux ce matin avant de retrouver le président pour parler de dossiers de fond, donc je n'ai pas eu le temps de lire tous les tweets», a-t-elle ajouté avec ironie.
George Conway, qui affirmait il y a quelques mois qu'il préférerait déménager en Australie plutôt que de voter une nouvelle fois pour Donald Trump, décoche presque quotidiennement ses flèches aiguisés, avec pour cible le président pour lequel travaille son épouse.
Il s'appuie pour cela sur son compte Twitter, qui totalise près de 400.000 abonnés, une caisse de résonance non négligeable.
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