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Dégoûtant ou beau? Un artiste dessine un portrait avec les cendres d’un chien
Ce portrait d’un chien n’a rien d’ordinaire: il a été réalisé avec les cendres du défunt animal.
Photo: DUKAS
Pour composer le portrait, l’artiste Dino Tomic a mélangé des cendres du chien avec de l’eau.
Photo: DUKAS
Les propriétaires du chien Kaizer avaient commandé ce portrait à l’artiste.
Photo: DUKAS
Kaizer est décédé à l’âge de 13 ans. Ce portrait devrait permettre à ses propriétaires de garder de lui un souvenir impérissable.
Photo: DUKAS
L’artiste Dino Tomic est satisfait de son œuvre, d’autant plus qu’il est extrêmement difficile de peindre avec ce matériau.
Photo: DUKAS
«Ce n’est ni dégoûtant ni fou», affirme Dino Tomic sur Instagram pour défendre son art.
Photo: DUKAS
Ce portrait d’un chien n’a rien d’ordinaire: il a été réalisé avec les cendres du défunt animal.
Photo: DUKAS
Pour composer le portrait, l’artiste Dino Tomic a mélangé des cendres du chien avec de l’eau.
Photo: DUKAS
Les propriétaires du chien Kaizer avaient commandé ce portrait à l’artiste.
Photo: DUKAS
Kaizer est décédé à l’âge de 13 ans. Ce portrait devrait permettre à ses propriétaires de garder de lui un souvenir impérissable.
Photo: DUKAS
L’artiste Dino Tomic est satisfait de son œuvre, d’autant plus qu’il est extrêmement difficile de peindre avec ce matériau.
Photo: DUKAS
«Ce n’est ni dégoûtant ni fou», affirme Dino Tomic sur Instagram pour défendre son art.
Photo: DUKAS
Les matériaux testés par les artistes peuvent être très variés. Mais le portrait que Dino Tomic a réalisé est vraiment extraordinaire: au lieu d’utiliser de la peinture, il s’est servi des cendres d’un chien décédé.
Dino Tomic est un artiste tout à fait spécial: il utilise des aquarelles ou des peintures à l’huile peu conventionnelles pour créer des tableaux; il effectue des expériences avec de la peinture hydrofuge ou thermosensible, de la poussière ou de la poudre à canon. L’artiste, qui vit en Norvège, a récemment achevé un portrait très spécial: un tableau représentant Kaizer, un chien.
A la demande de son client, Dino Tomic a immortalisé son chien – en utilisant les cendres de l’animal, récemment décédé à l’âge de 13 ans.
Sur Instagram et Facebook, Dino Tomic partage ses œuvres, dont le portrait de Kaizer récemment achevé. Il y a aussi publié un portrait de l’animal qu’il avait réalisé lorsqu’il était encore en vie. Dans une publication, il explique également pourquoi il apprécie tant ce genre d’art.
Ni dégoûtant ni fou
«Ce n’est ni dégoûtant ni fou – c’est juste une jolie façon de manifester l’estime que l’on porte à un membre de la famille.» S’il est acceptable de conserver chez soi une urne avec les cendres d’un défunt en souvenir, un portrait réalisé avec les cendres du chien n’a rien d’anormal, argumente Dino Tomic.
Pour peindre avec les cendres, il faut en mélanger une petite quantité avec de l’eau. Ensuite, comme pour la peinture normale, il suffit de tremper le pinceau dans les cendres diluées. «Je voulais créer quelque chose d’incroyablement personnel, explique Dino Tomic. J’avais déjà fait ce genre de chose avec les cendres du chien de ma mère.»
Et le résultat est spectaculaire. «J’étais très content du résultat car il est difficile de peindre avec des cendres, ce n’est pas un matériau fait pour la peinture.» On ne peut qu’être clairement d’accord avec l’artiste sur ce point.
Les œuvres d'art les plus chères au monde
Un tableau de Pablo Picasso, portrait de sa maîtresse Marie-Thérèse Walter, a été vendu aux enchères à Londres en février 2018, pour un peu moins de 50 millions de livres sterling (environ 69,4 millions de dollars). La «Femme au béret et à la robe quadrillée» semble presque être une bonne affaire quand on la compare aux toiles les plus chères au monde, à découvrir dans cette galerie d'images.
Photo: Frank Augstein/AP/dpa
«Salvator mundi» est le titre d’un tableau que l'on attribue à Leonardo de Vinci. Cette peinture à l’huile représente le Christ en sauveur du monde et est datée aux alentours de 1500. Avec un prix de vente avoisinant les 450 millions de dollars en novembre 2017, il s’agit de la peinture la plus chère ayant actuellement été mise aux enchères.
Photo: Keystone
Les Femmes d'Alger» est une série de 15 toiles et de multiples dessins que le peintre espagnol Pablo Picasso a réalisés entre fin 1954 et début 1955. En mai 2015, la dernière version du tableau «Les Femmes d'Alger» (version O) a une nouvelle fois été mise aux enchères chez Christie's à New-York. Le prix de vente a atteint les 179 millions de dollars (commission incluse).
Photo: Keystone
Le «Nu couché» de l'Italien Amedeo Modigliani, réalisé entre 1917 et 1918, a suscité un véritable scandale à l’époque: il représente une femme allongée, entièrement nue, dont les seins et le sexe sont exposés à tous les regards. Le 9 novembre 2015, ce tableau a changé de propriétaire à New York pour 170'405'000 dollars et est désormais la troisième toile la plus chère au monde.
Photo: Keystone
Le triptyque de Francis Bacon, «Trois études de Lucian Freud», a été vendu aux enchères le 12 novembre 2013 pour une somme de 142,4 millions de dollars. Selon les déclarations de la maison de ventes, c’est un acheteur anonyme qui, à l’époque, avait fait l’acquisition de cette œuvre de deux mètres de haut et de plus de quatre mètres de large.
Photo: Keystone
«No. 5, 1948» est une toile de l’artiste américain Jackson Pollock. Avec un prix de vente annoncé à 140 millions de dollars américains, elle a longtemps été considérée comme la peinture la plus chère de tous les temps. En 2006, David Geffen, son propriétaire de l'époque, l’a vendue lors d’une transaction privée réalisée pour le compte d’un Mexicain.
Photo: Keystone
Lors d’une vente aux enchères, le 13 novembre 2013, l'œuvre d’Andy Warhol «Silver Car Crash (Double Disaster)» s’est monnayée à plus de 105 millions de dollars. L’acheteur est resté anonyme. Cela en fait l'œuvre la plus chère d’Andy Warhol. Selon les informations fournies par la maison de ventes aux enchères Sotheby’s, le précédent record était détenu par la toile de Warhol intitulée «Green Car Crash - Green Burning Car I», laquelle a été acquise pour 71,7 millions de dollars en 2007.
Photo: Keystone
Mais les peintures ne sont pas les seules à atteindre des prix record. «L’Homme qui marche I» est une sculpture grandeur nature de l’artiste suisse Alberto Giacometti. Celle-ci existe en dix exemplaires: six moulages en bronze et quatre épreuves d’artiste. Elle a vu le jour en 1960 et a été adjugée aux enchères en février 2010, chez Sotheby's à Londres, pour un montant de 104,3 millions de dollars.
Photo: Keystone
Mais ce n’est pas encore là l’œuvre de tous les records pour Giacometti: la sculpture la plus chère était jusque-là «L'Homme au doigt», une œuvre qui a changé de propriétaire en mai 2015 pour 141 millions de dollars, soit plus de 35 millions de dollars au-dessus du prix d’acquisition de «L'Homme qui marche I».
Photo: Keystone
En 2007, le crâne en diamants de l’artiste britannique Damien Hirst a été acheté pour 75 millions d’euros en tout et pour tout (environ 100 millions de dollars) par un groupe d’investissement.
Photo: Keystone
