Tribunal fédéral Un enseignant valaisan reste en détention

ATS

15.8.2019 - 12:03

Pour le TF, le Tribunal cantonal valaisan n'a pas violé le droit fédéral en retenant l'existence d'un risque de fuite (image d'illustration).
Pour le TF, le Tribunal cantonal valaisan n'a pas violé le droit fédéral en retenant l'existence d'un risque de fuite (image d'illustration).
Source: KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ

Un ex-enseignant valaisan, condamné en première instance à 40 mois de prison ferme pour actes d'ordre sexuel avec des enfants, restera en détention pour des motifs de sûreté. Le Tribunal fédéral a rejeté son recours.

Dans un arrêt publié jeudi, les juges de Mon-Repos estiment que le Tribunal cantonal valaisan n'a pas violé le droit fédéral en retenant l'existence d'un risque de fuite de l'ex-enseignant.

Hospitalisé en hôpital psychiatrique, cet homme de 49 ans ne s'était pas présenté à l'ouverture de son procès en mai à Sierre et la cour avait dû délivrer un mandat d'amener à son encontre.

Le TF a aussi rejeté la possibilité de mesures de substitution à la détention. Ni une caution de 15'000 francs, comme proposé par l'épouse de l'ex-enseignant, ni l'assignation à résidence, même assortie d'un bracelet électronique, n'offrent de garantie suffisante contre un risque de fuite.

«Eveil aux sens»

L'ex-enseignant avait été condamné à trois ans et quatre mois de prison sans sursis, notamment pour tentative et actes d'ordre sexuel avec des enfants.

Cette peine avait été assortie d'une interdiction de cinq ans d'exercer une profession en lien avec des mineurs, délai maximum prévu par les dispositions en vigueur au moment des faits.

Au coeur du procès figuraient des expériences sur le thème de l'éveil aux sens organisées par l'enseignant dans le cadre de l'école. Durant l'une d'elles, consistant à prendre une douche ou à se changer à l'aveugle après un cours de gym, il a épié les jeunes filles à leur insu. Durant une autre, il proposait à des élèves de participer individuellement à une dégustation de fruits à l'aveugle et en profitait pour introduire son sexe dans leur bouche.

Le quadragénaire avait annoncé un recours immédiatement après sa condamnation.

(Arrêt 1B_332/2019 du 24.07.2019)

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