Une décision fatale Un milliardaire meurt en pleine opération d’élargissement du pénis

Le magnat israélien des diamants Ehud Arye Laniado avait une réputation de bellâtre – sa vanité lui a été fatale. Le milliardaire est décédé samedi dernier dans une clinique privée parisienne lors d’une opération d’élargissement du pénis.

«C’est avec une grande tristesse que nous confirmons le décès de notre fondateur, Ehud Arye Laniado, le samedi 2 mars 2019», peut-on lire dans une publication Facebook de ses collaborateurs. «Il avait 65 ans. Après avoir mené une vie extraordinaire…»

En effet, Ehud Arye Laniado menait une vie plutôt spéciale. Il avait tout ce que l’on peut désirer: de l’argent à foison – et un accès aux plus puissants de ce monde. Il avait également une réputation de bellâtre accordant une très grande importance à son apparence et à son image extérieure.

Une décision fatale

Son goût pour la perfection lui aura finalement coûté la vie: apparemment, Ehud Arye Laniado n’était pas vraiment satisfait de son pénis. C’est pourquoi, à 65 ans, il a souhaité régler enfin ce problème en faisant élargir son membre.

Une décision fatale: le milliardaire n’a pas survécu à l’intervention réalisée dans une clinique privée parisienne. Selon le journal belge «Le Soir», il est décédé samedi dernier lors d’une opération d’élargissement du sexe. D’après le journal, le diamantaire milliardaire aurait fait un infarctus sur la table d’opération suite à l’injection d’une substance dans l’organe à opérer.

Selon le journal allemand «Tageszeitung», il s’agirait pour Ehud Arye Laniado d’«une fin dont la fantaisie est à la hauteur d’une carrière commencée en tant que masseur en Israël et qui s’est terminée à Anvers comme ponte du commerce mondial de diamants, qui y est implanté depuis des générations».

Un parcours jalonné de scandales

Ehud Arye Laniado fut l’un des personnages les plus brillants et les plus mystérieux du commerce des diamants, l’une des filières les plus impénétrables au monde. Selon le «Tageszeitung», il jouissait au sein de la filière d’une excellente réputation d’expert dans l’évaluation des diamants bruts comme polis.

Ehud Arye Laniado a été reçu par le président russe Vladimir Poutine. Du reste, il connaissait les plus grands, par exemple l’homme d’affaires israélo-russe Lev Leviev, actionnaire de la mine de Catoca, la plus grande mine de diamants d’Angola, et représentant intérimaire exclusif des diamants angolais sur le marché mondial.

Toutefois – aussi surprenant que cela puisse paraître –, son parcours fut aussi jalonné de scandales: le nom d’Ehud Arye Laniado apparaît dans l’un des plus grands scandales de vente d’armes d’Afrique, l’«Angolagate». Dans les années 1990, des diamants angolais ont été échangés contre des armes russes par l’entremise du gouvernement français et ce, en pleine guerre civile.

Les médecins de la clinique privée parisienne auraient essayé de réanimer l’homme de 65 ans pendant une heure. En vain. Selon le «Tageszeitung», la police s’intéresserait également à la clinique située dans le très chic 8e arrondissement de Paris, car la procédure a eu lieu en dehors des heures d’ouverture.

Des cliniques enferment des patients jusqu’à ce qu’ils payent

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Des cliniques enferment des patients jusqu’à ce qu’ils payent

Gabriel Mutamba, alité à l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi, en RDC (République démocratique du Congo). Il s’est rendu à cet établissement en 2017 alors qu’il souffrait d’une jambe cassée. Toutefois, d’autres problèmes ont émergé par la suite. Étant donné qu’il ne pouvait s’acquitter de la facture salée, il n’a pas pu quitter l’hôpital.

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Alice Kabuya, 20 ans, tenant dans ses bras sa fille âgée d’une semaine. Elle ne peut pas payer la facture de 150 dollars.

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C’est la raison pour laquelle Alice Kabuya est consignée à l’hôpital, tandis que son mari cherche à gagner de l’argent.

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Ado Ntanga, 23 ans, avec son fils Adrielle Nyembwe, 3 ans. Elle se trouve dans l’impossibilité de régler les 850 dollars dus à la clinique.

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Karena Anny, 30 ans, avec son bébé au centre de santé Masaidiano, à Lubumbashi, au Congo. Elle ne pouvait pas payer les 400 dollars qu’a coûté sa césarienne.

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Linge étendu: les nombreux patients emprisonnés doivent s’adapter à la vie quotidienne dans l’hôpital.

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Alice Kabuya, 20 ans (à droite), ne pouvait pas payer sa facture de 150 dollars. Depuis, elle n’a pas eu le droit de quitter la clinique.

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Les employés de l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi au Congo, surveillent l’entrée.

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Toussain Kanyimb Nawej montre des objets laissés par des patients qui ne pouvaient s’acquitter de la facture.

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Les infrastructures sanitaires de RDC sont mal dotées.

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Kimenua Ngoie, 22 ans, à l’Hôpital Général de Référence de la Katuba, à Lubumbashi. Elle est captive depuis trois mois, car elle ne peut pas payer la facture de son opération.

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Le centre de santé Masaidizi à Lubumbashi, au Congo, a été érigé grâce au soutien des Nations Unies.

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Un modèle métamorphosé en champs de fleurs