Musique
Un Paléo Festival entre canicule et déluge

ATS

29.7.2019 - 08:30

La canicule, une pluie abondante et une annulation de dernière minute: le Paléo Festival a vécu une 44e édition compliquée, mais «inoubliable». The Cure, Twenty Øne Piløts et Soprano ont marqué la semaine, en attendant Jane Birkin et Patrick Bruel dimanche soir.

«On a eu à peu près toutes les météos possibles: la canicule, les orages puis le déluge», a relevé dimanche, à l'heure du bilan, Daniel Rossellat, le patron du festival. Si on ajoute l'annulation samedi de Shaka Ponk, remplacé au pied levé par Stephan Eicher entouré d'artistes, Paléo aura vécu une «édition inoubliable».

Pas à guichets fermés

Pour la première fois depuis 20 ans, le festival n'a pas affiché complet, même s'il aurait pu vendre plus de billets certains soirs. «Vendredi, – avec Angèle, Damso et Soprano – on avait un potentiel supplémentaire de 10 à 12'000 billets», évalue Daniel Rossellat.

Au final, le festival nyonnais a vendu 99% de ses billets. Il restait à écouler quelques centaines de billets samedi, et 1500 dimanche, deux jours où la météo était «décourageante». Daniel Rossellat ne nourrit pas d'inquiétude pour l'avenir, car «la demande dépasse notre offre», a-t-il commenté.

The Cure magiques

Concernant le bilan artistique, le programmateur Jacques Monnier parle d'un «festival très riche en émotions». A ses yeux, «le moment magique» restera le concert des Cure, qui venaient pour la quatrième fois à Nyon et qui n'ont pas déçu. «Selon leur agent, c'était un des plus beaux concerts de leur carrière», a-t-il expliqué.

La programmation francophone, en force cette année, a attiré un large public. Hubert-Félix Thiéfaine a prouvé qu'on peut mener une longue carrière. La jeune Angèle a «assuré» sur la grande scène, devant près de 30'000 personnes. Sans oublier le rap de Lomepal, Damso ou celui, plus familial, de Soprano.

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