Un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes échoué sur la plage du Coq, le 25 octobre 2018 à De Haan, en Belgique
Un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes échoué sur la plage du Coq, le 25 octobre 2018 à De Haan, en Belgique
Une baleine de 18 mètres s'échoue sur la côte belge
Un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes échoué sur la plage du Coq, le 25 octobre 2018 à De Haan, en Belgique
Un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes échoué sur la plage du Coq, le 25 octobre 2018 à De Haan, en Belgique
Une baleine s'est échouée dans la nuit de mercredi à jeudi sur la plage du Coq en Belgique, un phénomène très rarement observé sur le littoral flamand, a indiqué l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB).
L'animal, un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes, était déjà mort lorsqu'il s'est échoué.
Il avait été repéré en mer mercredi dans la journée et était suivi par des équipes scientifiques.
Cela faisait 21 ans qu'un rorqual ne s'était pas échoué sur la côte belge, selon les médias locaux.
Espèce protégée, c'est le deuxième plus grand mammifère après la baleine bleue.
Les causes du décès n'étaient pas connues pour l'instant.
La carcasse devait être découpée et déplacée jeudi dans la journée pour être étudiée.
Les insectes sont-ils en train de disparaître?
Les insectes sont-ils en train de disparaître?
«Si les insectes disparaissent, l'ensemble de l'écosystème s'effondrera», assure l'entomologiste Doug Tallamy. «Le monde commencerait alors à se décomposer.»
Il est de plus en plus rare de retrouver son pare-brise rempli d'insectes morts après un long voyage. Ce constat n'a rien d'une preuve scientifique à lui seul, mais cumulées, de telles observations suggèrent que l'équilibre écologique est en plein bouleversement.
D'après une étude, le Canada et les États-Unis ont vu leur nombre de coccinelles baisser de 14 pour cent entre 1987 et 2006.
Pour l'instant, tout indique que les causes de cette hécatombe sont multiples: perte des habitats naturels, monoculture, utilisation généralisée d'insecticides pour éliminer les nuisibles.
La pollution lumineuse serait elle aussi à l'origine de la baisse du nombre d'insectes.
L'écologiste Toke Thomas Høye, de l'Université danoise d'Aarhus, a étudié la prolifération des mouches au Groenland, à 500 kilomètres de toute civilisation. Il a également observé une importante diminution de leur nombre sur place – moins 30 pour cent depuis 1996. Dans une étude, le scientifique associe ce phénomène à la hausse des températures.
Vu le manque de données plus anciennes, «nous ne savons pas exactement dans quelle mesure nous vivons une "anthropocalypse"», a déclaré May Berenbaum de l'Université de l'Illinois. Si les études isolées sont peu significatives, certains signes ne mentent pas et suggèrent qu'il y a un problème.
L'entomologiste David Wagner, originaire du Connecticut, observe également ce changement à l'occasion des camps de jeunesse estivaux auxquels il participe. Pour les jeunes, il devient de plus en plus difficile d'observer différentes espèces d'insectes sur place, explique-t-il. La jeune génération à laquelle il enseigne aujourd'hui considérera donc bientôt cette baisse du nombre d'insectes comme tout à fait normale. «Ils ne se rendent pas compte que nous risquons de faire face à une véritable catastrophe écologique.»
L'adoption de mesures comme la construction d'hôtels à insectes peut aider au maintien du monde des insectes, même dans les grandes villes.
D'étonnantes amitiés entre humais et animaux
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