Faits divers Vers la fin des soirées d'Hollywood agrémentées d'animaux rares

AFP

18.2.2020 - 23:52

Photo d'archive d'un tigre dans sa cage
Photo d'archive d'un tigre dans sa cage
Source: AFP/Archives

L'utilisation d'animaux exotiques comme les girafes, les tigres ou les éléphants à des fins de divertissement est en passe d'être interdite à Los Angeles, selon un vote mardi du conseil municipal qui met fin à une pratique en vogue dans de somptueuses réceptions hollywoodiennes.

«Ce problème de maltraitance de bêtes sauvages a été porté à mon attention il y a quatre ans, quand un girafon et un éléphanteau ont été aperçus dans le quartier de Hollywood Hills alors qu'ils étaient en route vers une fête privée», a déclaré le conseiller municipal David Ryu, l'homme derrière l'ordonnance qui a été approuvée à l'unanimité.

«C'était plus qu'inacceptable, et nous devions y mettre fin», a-t-il justifié, en évoquant une mode contraire aux «valeurs» de la métropole.

Les controverses liées aux animaux sauvages dans les soirées d'Hollywood ne datent pas d'hier, a indiqué M. Ryu, citant des plaintes de voisinage liées notamment au bruit occasionné par ce genre d'attraction.

La nouvelle mesure, qui doit encore être approuvée par le maire de Los Angeles, veut interdire l'exploitation d'animaux sauvages lors de festivités privées ou de spectacles. Elle empêcherait également de chevaucher des animaux exotiques à des fins de divertissement.

Elle n'affecterait cependant pas le zoo de Los Angeles, libre de continuer à montrer des animaux dans un but éducatif. L'Etat de Californie a déjà interdit les bêtes sauvages dans des cirques.

La nouvelle loi a été soutenue par l'organisation de défense de la cause animale PETA et la Performing Animal Welfare Society (PAWS) qui soigne les bêtes issues de l'industrie du spectacle.

«L'utilisation de pingouins pétrifiés de peur, de félins hébétés et d'autres bêtes sauvages comme accessoires de fête condamne des animaux doués de sensibilité à des vies misérables dans des cages et des remorques. Elle peut aussi mettre les fêtards en danger», a déclaré Rachel Mathews, une responsable de PETA.

«Nous avons hâte de voir le jour où il sera illégal de traîner ours, girafes, éléphants et lions en soirée», a-t-elle ajouté.

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