Netanyahu enrage«Israël continuera à combattre le mal humain»
ATS
6.5.2024 - 07:26
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a insisté dimanche sur le fait qu'"aucune pression» internationale n'empêcherait Israël de «se défendre».
Keystone-SDA
06.05.2024, 07:26
ATS
«Je dis aux dirigeants du monde entier qu'aucune pression, aucune décision d'une instance internationale n'empêchera Israël de se défendre», a lancé M. Netanyahu lors d'une cérémonie de commémoration de l'Holocauste au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem.
«Si Israël doit rester seul, Israël restera seul», a insisté le Premier ministre israélien, alors qu'une réunion au Caire sur un projet de trêve associée à la libération d'otages dans la bande de Gaza s'est achevée dimanche sans avancée, Israël et le Hamas restant inflexibles après sept mois de guerre.
Il a aussi dénoncé «ce terrible volcan de l'antisémitisme» qui déferle à travers le monde entier contre Israël à propos de sa guerre à Gaza, déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre.
Benjamin Netanyahu a comparé les manifestations observées dans les universités à travers le monde, notamment aux États-Unis, à la discrimination dont les Juifs ont été victimes dans les universités allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.
«Quelle distorsion de la justice et de l'histoire», a-t-il déclaré. Les critiques, a-t-il dit, ne sont pas «dues à nos actions, mais parce que nous existons... parce que nous sommes juifs».
«Aujourd'hui, nous affrontons à nouveau des ennemis déterminés à notre destruction», a déclaré Netanyahu à la grande foule rassemblée pour la cérémonie.
«Vous ne nous enchaînerez pas les mains... Israël continuera à combattre le mal humain... jusqu'à la victoire», a-t-il déclaré. «Nous vaincrons nos ennemis génocidaires. Plus jamais ça!», a-t-il encore dit.
L'offre des pays médiateurs, Qatar, Egypte et Etats-Unis, présentée fin avril au Hamas, prévoit une trêve associée à une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Mais un responsable du Hamas a affirmé dimanche que le mouvement n'accepterait «en aucun cas un accord ne prévoyant pas explicitement un arrêt de la guerre».
La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont lancé une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.