Ukraine La Russie va débuter le retrait de ses troupes en Ukraine

ATS

22.4.2021 - 14:52

22.4.2021 - 14:52

La Russie a annoncé jeudi qu'elle lancerait vendredi le retrait de ses troupes massées près de l'Ukraine et en Crimée annexée, jugeant ses exercices terminés. Sa présence militaire massive inquiétait l'Occident et Kiev.

Selon le ministère russe de la Défense, ces manoeuvres ont impliqué 10'000 militaires, l'aviation, une quarantaine de navires de guerre, la défense antiaérienne et des troupes aéroportées.
Selon le ministère russe de la Défense, ces manoeuvres ont impliqué 10'000 militaires, l'aviation, une quarantaine de navires de guerre, la défense antiaérienne et des troupes aéroportées.
KEYSTONE

«Les troupes ont démontré leur capacité à assurer une défense fiable du pays. J'ai donc décidé d'achever les activités d'inspection dans les districts militaires du sud et de l'ouest», frontaliers de l'Ukraine, a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, cité dans un communiqué.

Estimant les objectifs de ces manoeuvres géantes «pleinement atteints», M. Choïgou a ordonné le «retour des troupes vers leurs points de déploiement permanents» à partir de vendredi. Les soldats déployés en Crimée en partiront, eux, d'ici au 1er mai, a-t-il ajouté.

M. Choïgou était arrivé quelques heures plutôt en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, pour assister aux exercices militaires, en plein pic de tensions avec Kiev et les Occidentaux dans la région.



Près de 10'000 militaires

Selon le ministère de la Défense, ces manoeuvres ont impliqué 10'000 militaires, l'aviation, une quarantaine de navires de guerre, la défense antiaérienne et des troupes aéroportées.

La Russie avait multiplié ces derniers jours les exercices en mer Noire et en Crimée, après avoir déployé ces trois dernières semaines des dizaines de milliers de troupes aux frontières de l'Ukraine, avec laquelle elle est à couteaux tirés depuis 2014.

Kiev, qui combat dans l'est des séparatistes prorusses, avait dit craindre une invasion destinée à la «détruire». Moscou avait pour sa part assuré «ne menacer personne», tout en dénonçant les «provocations» de Kiev et les activités «menaçantes» de l'Otan à ses frontières.

ATS