Coronavirus Le Brésil franchit le seuil des 15'000 morts

ATS

17.5.2020 - 02:44

Malgré l'avancée de la pandémie, le président brésilien Jair Bolsonaro a attaqué les mesures de confinement prises par des gouverneurs de certains États du pays (archives).
Malgré l'avancée de la pandémie, le président brésilien Jair Bolsonaro a attaqué les mesures de confinement prises par des gouverneurs de certains États du pays (archives).
Source: KEYSTONE/AP/SILVIA IZQUIERDO

Le Brésil a franchi samedi le seuil de 15000 morts du nouveau coronavirus. Environ 230'000 personnes ont été infectées, selon les statistiques officielles qui en font le quatrième pays en terme de contaminations.

Avec 15'633 décès et 233'142 cas confirmés, le Brésil est le pays d'Amérique latine le plus touché par le virus, qui a déjà fait plus de 310'000 morts dans le monde.

Le nombre de contaminations pourrait cependant être jusqu'à 15 fois plus élevé, car les tests ne se sont pas généralisés, observent des experts. Le Brésil a enregistré 816 décès et 14'919 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures.

Jair Bolsonaro attaque les mesures de confinement

Malgré l'avancée de la pandémie, le président Jair Bolsonaro a attaqué les mesures de confinement prises par des gouverneurs de certains États du pays.

«Le chômage, la faim et la misère seront l'avenir de ceux qui soutiennent la tyrannie de l'isolement total», a tweeté le dirigeant d'extrême droite un jour après le départ de son deuxième ministre de la Santé en raison de différends liés à la gestion de la crise du coronavirus.

«Retour à la normale»

M. Bolsonaro préconise un «retour à la normale» avec des arguments économiques, et promeut l'utilisation de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine pour le traitement de la maladie.

Il a également re-tweeté samedi une vidéo de quatre minutes intitulée «Comment parvenir au rêve de l'immunité». Sur ces images, un homme non identifié qui se présente comme un médecin assure que «ce qui détermine si une personne va vivre ou mourir face à la contamination par le virus est son immunité». «Ce qui prévaut», ajoute-t-il, «ce n'est pas le pouvoir d'agression du virus mais la fragilité des personnes».

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