La fête le 4 juillet? Biden fait miroiter un retour à la normale

ATS

12.3.2021 - 03:08

Le président américain Joe Biden a vanté jeudi soir les progrès spectaculaires dans la vaccination anti-Covid-19 permettant d'espérer un retour à la normale aux Etats-Unis d'ici à la fête nationale du 4 juillet. Mais «le combat est loin d'être terminé», a-t-il averti.

Keystone-SDA

Dans un discours à la tonalité tour à tour grave et optimiste, le locataire de la Maison-Blanche a ordonné à tous les Etats la levée progressive des restrictions d'âge afin que tous les Américains adultes soient éligibles au vaccin d'ici au 1er mai. «C'est beaucoup plus tôt que prévu!», a-t-il martelé.

Il a évoqué une trajectoire permettant d'avoir «une bonne chance» d'avoir un 4 juillet festif où les Américains pourraient se réunir en petits groupes autour du traditionnel barbecue. «Ce combat est loin d'être terminé», a-t-il mis en garde avant de dire sa conviction que de «meilleurs jours» étaient à venir.

«Une des périodes les plus sombres»

Les Etats-Unis démontreront bientôt qu'ils ont «vaincu l'une des périodes les plus sombres et les plus dures» de leur histoire, a-t-il ajouté. Le Covid-19 a fait plus de 2,6 millions de morts dans le monde, selon le dernier bilan établi par l'AFP.

«Nous avons tous perdu quelque chose», a souligné le président américain, évoquant l'année écoulée. «Ce sont les petites choses de la vie qui sont les plus importantes et ce sont celles qui nous manquent».

Joe Biden a annoncé le déploiement de 4000 soldats supplémentaires pour participer à la campagne de vaccination.
Joe Biden a annoncé le déploiement de 4000 soldats supplémentaires pour participer à la campagne de vaccination.
ATS

Joe Biden, qui a dénoncé les attaques inacceptables contre les Américains d'origine asiatique, a également annoncé le déploiement de 4000 soldats supplémentaires pour participer à la campagne de vaccination, portant leur nombre total à 6000.



Un peu plus tôt dans la journée, le 46e président des Etats-Unis d'Amérique avait signé son plan de relance de l'économie d'un montant de 1900 milliards de dollars, adopté la veille par le congrès américain.