Présidentielle américaineTrump attaqué sur sa gestion du coronavirus
ATS
16.3.2020 - 02:16
Les candidats démocrates à la présidentielle américaine Joe Biden et Bernie Sanders ont attaqué Donald Trump pour sa gestion de la pandémie due au coronavirus. Ils ont tous deux donné la stratégie qu'ils auraient suivie.
Estimant qu'il faut déclarer «la guerre» à la maladie et «faire beaucoup plus que ce qu'a fait ce président», Joe Biden, grand favori de la compétition démocrate, n'a pas hésité à invoquer les grands moyens. Il a tenu ces propos dès l'ouverture du premier face-à-face télévisé qui doit désigner lequel des deux candidats démocrates affrontera le président républicain en novembre.
«J'aurais recours à l'armée immédiatement», a martelé l'ancien vice-président américain d'un ton martial. «Les militaires ont la capacité de construire des hôpitaux de 500 lits» dont le pays «a besoin», a-t-il ajouté.
Bernie Sanders a lui accusé Donald Trump de «saper» le travail des experts. «Nous devons faire taire ce président dès maintenant», a-t-il lancé. «Il est inacceptable de l'entendre déblatérer sur des informations non factuelles», a déploré le sénateur socialiste.
Les failles du système
En perte de vitesse, ce dernier a toutefois aussi tenté de se saisir de la crise sanitaire pour démontrer les failles du système américain de protection sociale, son principal cheval de bataille, en poussant ses propositions-phares, comme la couverture-maladie publique universelle.
«Cela n'a rien à voir», l'a repris Joe Biden. Et d'assurer ne pas vouloir faire de cette «urgence nationale» un sujet de discorde entre démocrates.
Cet onzième débat démocrate se résume à un duel entre les deux septuagénaires, désormais seuls à se disputer l'investiture démocrate.
Sans public
Le plateau de CNN semble bien vide: on est loin des vingt candidats répartis sur deux soirées lors des premières joutes en juin. Qui plus est, le débat a lieu dans la capitale fédérale en l'absence de tout public en raison de l'épidémie, et les pupitres des candidats sont distants de 1,80 mètre par précaution.
Il devait initialement se tenir dans l'Arizona, un des quatre Etats qui votent mardi pour une nouvelle étape de ce marathon électoral avec la Floride, l'Ohio et l'Illinois. Ces Etats ont décidé de maintenir le scrutin malgré la pandémie, devenue la préoccupation numéro un de la classe politique et qui rend de plus en plus difficile de faire campagne.
La Géorgie et la Louisane, qui devaient voter ensuite, ont reporté leur primaire. Et l'essentiel des réunions publiques ont dû être annulées.
Joe Biden favori
Après des débuts calamiteux, Joe Biden, 77 ans, a fait un come-back spectaculaire et a rassemblé derrière lui le camp modéré, convaincu qu'il est le mieux placé pour battre Donald Trump. Il domine les intentions de vote, souvent avec plus de vingt points d'avance sur Bernie Sanders, 78 ans.
Le sénateur a fait le chemin inverse, enchaînant les défaites en mars après avoir été le favori à l'issue des premiers votes.
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