Fonction publique – GE Cartel intersyndical: le nouveau président prêt pour un long combat

ATS

5.11.2020 - 11:18

Le Cartel intersyndical de la fonction publique, désormais présidé par Olivier Baud, avait appelé les fonctionnaires à descendre dans la rue jeudi 29 octobre (archives).
Le Cartel intersyndical de la fonction publique, désormais présidé par Olivier Baud, avait appelé les fonctionnaires à descendre dans la rue jeudi 29 octobre (archives).
Source: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

A Genève, le nouveau président du Cartel intersyndical de la fonction publique, Olivier Baud, s'attend à un «combat de longue haleine» pour contrer les baisses de revenus des fonctionnaires. Il insiste aussi sur le rôle du Cartel pour soutenir une fiscalité plus équitable.

La désignation d'Olivier Baud, mardi par l'assemblée des délégués, intervient en pleine mobilisation de la faîtière intersyndicale contre les mesures d'économie prévues dans le projet du budget de l'Etat 2021. Deux manifestations, un débrayage et une journée de grève ont eu lieu depuis mi-octobre. Le mouvement se poursuit avec un préavis de grève déposé pour le 18 novembre.

Jeudi, dans Le Courrier, nouveau président, détaille les défis à relever. En plus de la baisse linéaire de salaire de 1% voulue par le Conseil d'Etat, il cite la hausse de la cotisation de l'employé à la caisse de pension. «Elle implique une baisse de 2,48% du salaire, 75 millions d'économies annuelles sur le dos de la fonction publique», précise celui qui est aussi député d'Ensemble à Gauche.

«Bureaucratie et contrôle»

«Le Cartel aura aussi son rôle à jouer en soutenant les combats sur la fiscalité, en faveur de davantage de justice sociale», ajoute M. Baud. Il défendra également des postes supplémentaires. Le nouveau président relève qu'«il n'y a pas trop de fonctionnaires, mais beaucoup sont mal occupés en raison d'une bureaucratie et d'un contrôle toujours pesants». Il manque du monde au front, selon lui.

Olivier Baud a déjà présidé le Cartel pendant quinze mois entre 2012 et 2013. Depuis la démission de Marc Simeth, en juin 2019, la faîtière était dirigée par son bureau.

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