Chalet-à-Gobet (VD) Cheval grièvement blessé à la jambe et endormi: chiens mis en cause

ATS

19.10.2020 - 17:11

Image d'illustration
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Uwe Anspach/dpa/archives

Un cheval d’école du manège du Chalet-à-Gobet (VD) a été très gravement blessé à la jambe dans l’un de ses parcs à Moille-Saugeon en lisière de forêt dimanche vers 09h30. Il a dû être euthanasié. Ses blessures restent pour l'heure inexpliquées. D’après les premiers témoignages, il aurait été attaqué par un ou plusieurs chiens.

Jolly Jumper, 14 ans, avait été mise en vacances samedi dans un parc caché par la forêt, avec quelques autres congénères, près de la route des Paysans à Moille-Saugeon, a déclaré Gilles Johner, gérant du manège du Chalet-à-Gobet. Ce parc, où les chevaux paissent sans surveillance, se situe près d'un chemin passant.

«Le manège a été alerté dimanche matin qu'un cheval blessé s'y trouvait. La jambe de Jolly Jumper était déchiquetée, beaucoup trop endommagée. D'entente avec le vétérinaire, nous avons dû l'endormir», a expliqué M. Johner.

Aboiements entendus

S'il n'y a pas eu de témoins visuels, des aboiements ont été entendus, relève le responsable qui souligne qu'il est impossible que le cheval se soit blessé tout seul. «Il était au milieu d'un terrain, où ne se trouvait aucun élément extérieur, tel que piquet ou tronc d'arbres».

Si le manège a pensé à un lynx – il y en a un ou deux qui tournent là autour – le garde-faune a exclu cette possibilité. Celle du loup a été envisagée, mais personne ne sait s'il y en a un dans les parages. «Tout ramène plutôt vers le chien», note Gilles Johner. Peut-être son propriétaire ne s'est-il même pas rendu compte de l'attaque.

Pas le scénario français

Et d'ajouter que la piste des mutilations telles que celles qu'a connues la France récemment a été écartée. «Elles se concentraient sur les yeux, sur les oreilles et sur les organes génitaux. Là nous avons un morceau de viande déchiqueté».

La police lausannoise a été contactée et une plainte sera déposée mardi matin. Un appel à témoins a été lancé via les réseaux sociaux. «Nous aimerions juste comprendre ce qui est arrivé», résume le gérant.

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