Manifestation Des militants protestent devant le siège de Vale à Saint-Prex

ATS

14.10.2019 - 16:08

Une vingtaine de militants se sont réunis lundi après-midi devant le siège de Vale à St-Prex (VD). Ils protestent contre «l'absence quasi totale» de réparations aux victimes après des ruptures de barrages, exploités par la multinationale, en 2015 et en 2019 au Brésil.

«Justice pour Brumadinho», «Vale assassin» ou «Ici asile fiscal, là-bas crime environnemental»: des représentants brésiliens de la Coordination internationale des victimes de Vale ont brandi des pancartes et donné de la voix, accompagnés d'Ensemble à Gauche, de l'association Attac Suisse et du Collectif contre la spéculation sur les matières premières.

Les mains et les joues couvertes de «sang» ou vêtus de combinaisons maculées de terre, les manifestants ont exigé une «indemnisation complète et équitable» des victimes. «Vale viole les droits humains, a déclaré la Brésilienne Carolina de Moura au mégaphone. Il faut punir ce genre d'entreprises partout dans le monde.»

«Pas le droit de détruire la nature»

Les militants ont aussi exigé «la fin des avantages fiscaux que la Suisse offre» à la multinationale. Ils ont encore dénoncé «les conséquences environnementales» des activités d'extraction minière. «Ils n'ont pas le droit de détruire la nature», s'est exclamée Carolina de Moura.

Les représentants brésiliens, présents en Suisse à l'occasion d'une rencontre à l'ONU à Genève, ont cherché lundi à rencontrer la direction de Vale. Mais l'entreprise n'a pas accepté de discuter avec eux.

En janvier 2019, la rupture d'un barrage à Brumadinho (Brésil) a provoqué une marée de boue de résidus miniers, causant la mort de plus de 270 morts et disparus. En 2015, un événement similaire avait tué 19 personnes et causé un désastre environnemental.

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