Culture – VD Far° à Nyon (VD): une édition aventureuse très positive

ATS

23.8.2020 - 18:55

Le public a répondu positivement à la nouvelle formule du far°, qui s'est transformé pendant dix jours en fabrique des arts vivants à Nyon (archives).
Le public a répondu positivement à la nouvelle formule du far°, qui s'est transformé pendant dix jours en fabrique des arts vivants à Nyon (archives).
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

En 2020, le far° s’est réinventé en fabrique des arts vivants. Cette 36e édition aventureuse a été extrêmement positive, selon les organisateurs. Le premier volet de «Communs singuliers» a présenté des pratiques artistiques «déspectacularisées» qui ont surpris en s’invitant à domicile, en pleine nature et dans l’espace public.

Depuis le 13 août et pendant dix jours, les propositions artistiques ont mis en évidence la possibilité de réaliser des oeuvres intégrant le public. Ce dernier «a répondu présent à ces expériences différentes, d'un autre ordre», s'est réjouie Véronique Ferrero-Delacoste, directrice de la manifestation.

«Communs singuliers», une proposition débutée au printemps 2020 et qui courra jusqu’en été 2021, a ainsi fait la part belle à des oeuvres in situ. Elles ont renforcé la volonté du far° d’ancrer les pratiques artistiques dans le territoire en imaginant de nouvelles façons d’être ensemble.

Climat

Les Nyonnais ont notamment été invités à enregistrer leurs chansons d’amour dans un camping-car aménagé en studio d’enregistrement. Les morceaux ont été ensuite diffusés lors d’émissions de radio spécialement créées pour la manifestation.

Le projet Common Dreams: Moving Away Together a imaginé une école nomade et alternative pour penser et enseigner le monde de demain. À cette occasion, plusieurs spécialistes de divers domaines ont échangé avec le public sur des sujets liés à l’urgence climatique.

Structure culturelle plus humble

Parmi les autres propositions, Déjeuner dans l’herbe. Cette oeuvre participative au long cours autour de la bioactivité et la biodiversité des sols urbains a pris place dans les jardins d’une petite rue nyonnaise.

Ce premier bilan de la fabrique des arts vivants prouve qu’une transition est possible. D’autres modèles sont imaginables pour une structure culturelle plus écologique, plus humble et plus locale.

Alors que les propositions artistiques présentées étaient moins nombreuses que d’habitude, chacun a eu la possibilité d’intensifier la réception des oeuvres par le public. Les prochains volets de la série Communs singuliers auront lieu au mois de novembre à Nyon et à La Chaux-de-Fonds puis en décembre dans une commune de la région.

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