Coronavirus Genève: les marchés veulent une réouverture totale dès lundi

ATS

23.4.2020 - 15:51

Les associations des marchés de Genève et de Carouge demandent une égalité de traitement avec les grandes surfaces et que la distance de 70 mètres entre les stands de 70 mètres soit réduit (archives).
Les associations des marchés de Genève et de Carouge demandent une égalité de traitement avec les grandes surfaces et que la distance de 70 mètres entre les stands de 70 mètres soit réduit (archives).
Source: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Les marchés de Genève et de Carouge veulent sortir du corset dans lequel ils ont été enfermés depuis dix jours. Dans une lettre aux autorités, ils demandent une réouverture totale dès lundi avec les mêmes exigences que celles appliquées aux supermarchés.

Depuis le 16 mars, les marchés sont victimes d’inégalités de traitement «crasses» et inacceptables, a rappelé Willy Cretegny, président de l’association des marchés de Genève jeudi à Keystone-ATS. «Nous repartons à la charge. Nous aimerions que la Confédération aille de l'avant avec un peu de bon sens».

L’association des marchés de Carouge et l’association des marchés de Genève qui regroupent environ 80 marchands le rappelent dans une lettre adressée à la Ville de Genève, au canton et au conseiller fédéral Alain Berset: un secteur entier est exclu du commerce avec l'à-priori qu'il est incapable de faire respecter certaines règles.

Or il est évident qu’une partie non négligeable des exigences de l’OFSP font partie des pratiques habituelles des marchés. Au supermarché, tous utilisent le même caddie, ouvrent les mêmes frigos/congélateurs, touchent les fruits et légumes, pianotent la même balance pour peser les marchandises, respirent le même air.

Au marché non, comparent-ils. C'est pourquoi l’espacement «ridicule» de 70 mètres exigé entre les stands des marchés, qui empêche les vendeurs d'être présents et d'écouler la marchandise, doit être réduit, relève M.Cretegny. Aucun réaménagement n’est en effet exigé dans les magasins alimentaires, telles que la suppression d’étalages pour offrir plus d’espace aux clients.

Marchands, vendeurs de fleurs et de denrées demandent à être traités de la même manière que les autres commerces alimentaires. Et à pouvoir tous reprendre leur activité dès lundi.

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