Lausan'noir vivra une quatrième édition les 16 et 17 novembre 2019. A l'image du festival Polar de Cognac, la manifestation littéraire veut élargir son horizon vers le cinéma et la musique. Des pistes sont à l'étude.
«Nous souhaitons ouvrir le festival à d'autres lieux et à d'autres formes artistiques», explique Laurence Brenner, directrice du Salon du Livre de Genève et membre de la Fondation pour l'Ecrit qui chapeaute Lausan'noir. La responsable a visité la semaine dernière une série de lieux potentiels à Lausanne, notamment dans le quartier du Flon.
Un cycle à la Cinémathèque, une première avec les cinémas Pathé, des collaborations avec l'Ecole de jazz et de musiques actuelles (EJMA): plusieurs pistes sont sur la table et restent à concrétiser. A Cognac (F), le festival du polar, qui en est à sa 24e édition, met à l’honneur cinq arts différents: la littérature et le cinéma, mais aussi la bande dessinée, le théâtre et la télévision.
Bilan satisfaisant
Lausan'noir tire un bilan satisfaisant de sa dernière édition, les 3 et 4 novembre derniers. Une vingtaine d'auteurs ont participé à des rencontres et des dédicaces, qui se sont déroulées pour l'essentiel le samedi au Lausanne Palace, un cinq étoiles du centre-ville.
Avec environ une cinquantaine de participants par événement, les organisateurs estiment avoir «touché» un millier de personnes, certains visiteurs ayant pu être comptés plusieurs fois s'ils ont participé à plusieurs animations. «C'est plutôt un bon résultat», note Mme Brenner. «Financièrement, on arrive à l'équilibre».
Nouvelle subvention
Pour son édition 2019, le festival espère décrocher une subvention de la Loterie romande, ce qui lui permettrait de dérouler son programme sur une deuxième journée complète. Avec pour résultat le doublement du nombre de rencontres avec les auteurs.
Pour Laurence Brenner, avec 20 à 25 auteurs invités, Lausan'noir a le format adéquat. «C'est un bon nombre, on peut prendre soin de nos invités». La remise du Prix du polar romand sera maintenue. Il sera remis pour la troisième fois cet automne.
A quel endroit
Mais d'autres ajustements sont à l'étude, comme celui du lieu qui accueille le festival. «Continuer au Palace ? c'est la grande question. On y a trouvé un nouveau public, mais nous avons perdu celui, plus familial, du théâtre 2.21 où le festival s'était installé en 2017», constate la responsable. «L'idéal serait de pouvoir compter sur les deux publics».
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