Coronavirus Lausanne: 250 repas distribués chaque soir par la Soupe populaire

ATS

26.3.2020 - 14:49

Le 18 mars dernier, SDF et démunis faisaient la queue sur la place de la Riponne pour obtenir un repas (archives).
Le 18 mars dernier, SDF et démunis faisaient la queue sur la place de la Riponne pour obtenir un repas (archives).
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

La Soupe populaire de la Fondation Mère Sofia à Lausanne distribue chaque soir environ 250 barquettes de nourriture ainsi que de la soupe chaude. Les bénéficiaires font la queue en plein air sur la place de la Riponne.

Depuis le dimanche 15 mars, la Soupe populaire s'est externalisée pour limiter les risques de transmission du coronavirus. Des bénévoles y distribuent chaque soir un repas complet et chaud.

Environ 250 barquettes sont remises quotidiennement à quelque 130 personnes. Ces dernières emportent parfois plusieurs repas pour les ramener à leur famille. Certains, sans domicile ni revenus, mangent plus pour compenser les repas manqués dans la journée, explique jeudi la fondation dans un communiqué.

S'adapter aux besoins

Ces dernières semaines, la Fondation Mère Sofia a dû multiplier les initiatives afin de s'adapter à une «situation de plus en plus dramatique». Elle a notamment repensé sa chaîne d'approvisionnement.

Elle continue à accueillir les SDF de nuit au Répit, à la rue Saint-Martin. Mais pour éviter un trop grand rassemblement de personnes dans un lieu fermé, un second site a ouvert, dans la salle de sport du gymnase du Bugnon. Enfin, son service social mobile, l'Echelle, est monté en puissance pour couvrir les besoins.

Désormais, entre 4 et 6 personnes à plein temps récupèrent les invendus et les dons, les trient et confectionnent des colis alimentaires qui sont livrés au domicile d'une centaine de ménages chaque semaine. Cette aide est limitée aux personnes qui étaient déjà soutenues par l'Echelle avant la crise, précise le communiqué.

Appel aux dons

«Malheureusement, nous devons refuser de nombreuses demandes de soutien», ajoute la fondation, qui lance un appel aux dons. Ces requêtes émanent de familles, de personnes payées à l'heure et qui se retrouvent sans revenus, ainsi que de personnes travaillant illégalement en Suisse.

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