Mobilité Lausanne: le Grand-Pont sera fermé pendant presque une année

ATS

9.10.2020 - 16:52

Le Grand-Pont sera fermé à la circulation durant presque une année à Lausanne (archives).
Le Grand-Pont sera fermé à la circulation durant presque une année à Lausanne (archives).
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le Grand-Pont doit être assaini à Lausanne. Le tronçon, colonne vertébrale de la mobilité lausannoise est-ouest, sera fermé à la circulation dès 2022 durant un peu moins d'une année.

Plusieurs expertises ont révélé des dégradations de l'ouvrage qui nécessitent des travaux dans les deux ans, explique vendredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Elle y rappelle que le pont a été bâti en 1844 et que sa structure en béton armé date de 1933.

Le chantier débutera début 2022, juste après la période des fêtes, et devrait durer un peu moins d'une année. Pendant les travaux, aucun véhicule motorisé ne pourra passer par le Grand-Pont. Pour les traversées à pied et à vélo, une passerelle sera construite en parallèle du pont.

Pour assurer l'accessibilité au centre-ville, qui risque d'être fortement perturbée, la Ville de Lausanne dit notamment travailler avec les Transports publics de la région lausannoise (tl). Ceux-ci ont déjà planifié un réseau spécial pour la durée du chantier.

«Un sacré challenge»

«Cela va être un sacré challenge», reconnaît Florence Germond, la municipale lausannoise en charge notamment de la mobilité. «Il nous reste toutefois une année pour mettre au point un dispositif et trouver le meilleur plan de circulation», indique-t-elle, contactée par Keystone-ATS.

La municipale précise qu'il n'est pas possible de réaliser ces travaux sans une fermeture totale du pont à la circulation motorisée. Le tablier du pont – soit la structure qui supporte le trafic – doit être changé dans toute sa largeur et la dalle doit être coulée d'un seul tenant, explique-t-elle.

Mme Germond souligne que ces travaux étaient prévus de longue date. «Nous pensions juste que nous avions une fenêtre de trois à quatre ans, et pas deux ans comme l'ont finalement déterminé les ingénieurs», remarque-t-elle. L'élue socialiste ajoute toutefois que «tout est prêt», rappelant notamment que le conseil communal s'est déjà prononcé sur un préavis en 2015 et que des pré-études ont déjà été réalisées.

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