Transports publics Le bus pour l'hôpital Riviera-Chablais coûte cher aux communes

La prolongation d'une ligne de bus pour desservir le nouvel hôpital Riviera-Chablais coûte cher aux communes. Le député de Vaud Libre et municipal veveysan Jérôme Christen réclame une «participation substantielle» du canton au financement.

«Comment le Conseil d'Etat justifie-t-il le fait qu'il impose une ligne de transports publics mais qu'il n'en assume pas le coût financier», a demandé mardi l'élu devant le Grand Conseil vaudois. La décision d'implanter l'hôpital dans un endroit non desservi en transports publics relève du choix du Conseil d'Etat, a-t-il relevé.

Récemment, les communes de Rennaz et Noville ont reçu des VMCV (Transports publics Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve) l'annonce d'une facture salée à mettre au budget 2020. Cette douloureuse à venir constitue leur participation au financement de la ligne de bus qui passe sur leur territoire, écrit le député dans son interpellation.

Des erreurs de calcul se sont glissées dans les premiers décomptes envoyés. «Même corrigés, ces chiffres représenteraient l'équivalent de six à sept points d'impôts pour Noville et Rennaz, une facture vertigineuse», a dénoncé Jérôme Christen. Et d'autres communes sont concernées: «Villeneuve pourrait voir sa participation doubler». Sans oublier Montreux, La Tour-de-Peilz et Vevey.

Pour l'élu, «on se paye la tête des communes. Cette situation n'est pas tenable pour une ligne voulue par le Conseil d'Etat pour desservir l'hôpital Riviera-Chablais. Les communes ne sont pas responsables de la facture».

ATS