Affaire Maudet Les communes genevoises n'ont "pas d'a priori" à parler avec Maudet

ATS

29.9.2018 - 10:59

Les communes genevoises n'ont "pas d'a priori" sur leur répondant au canton Pierre Maudet, fragilisé par l'affaire de son voyage controversé aux Emirats. "Du moment où le Conseil d'Etat a estimé qu'il était notre interlocuteur, c'est qu'il le juge apte à remplir ce rôle", affirme leur nouveau président.

"L'évolution des négociations dépendra de la crédibilité et de la précision de son discours", ajoute dans un entretien publié samedi par la Tribune de Genève Xavier Magnin, alors que M. Maudet a été longuement entendu vendredi par le Ministère public. Elu il y a dix jours à la tête de l'Association des 45 communes genevoises (ACG), qui se réunissait samedi en assemblée générale, M. Magnin a succédé à Thierry Apothéloz devenu conseiller d'Etat.

Il souhaite établir avec le canton "une relation de confiance" qui passe selon lui par "de vraies consultations" pour atteindre des résultats "visibles". Contrairement, selon lui, à la précédente législature.

Les communes "ne peuvent accepter d'éventuels transferts de charges sans obtenir de nouvelles compétences", renchérit-il. D'ici quatre ans, le canton souhaiterait leur céder des coûts évalués à environ 90 millions de francs. Et le président de l'ACG de lancer une pique à cette autorité, exhortée à appliquer les mêmes obligations d'équilibre budgétaire que celles des communes.

Mais celles-ci ne sont pas non plus épargnées. "Nous pourrions être plus actifs et plus réactifs", admet M. Magnin. Il mentionne notamment le projet fiscal 17 ou encore les conséquences des nouvelles technologies.

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ATS