Genève
A l'occasion de leurs 40 ans, les Transports publics genevois (TPG) organisent une journée portes ouvertes le 14 octobre. En parallèle, la régie publique lance une campagne mettant en avant ses collaborateurs et la diversité de ses métiers.
Le canton était desservi en transports publics avant 1977. Le réseau des trams était d'ailleurs plus étendu dans les années 1920 qu'aujourd'hui, a rappelé mercredi devant les médias la présidente du conseil d'administration des TPG, Anne Hornung-Soukup. Reprise par l'Etat de Genève le 1er janvier 1977, la Compagnie genevoise des tramways électriques est alors devenue les TPG.
Pour leurs 40 ans, les TPG présentent leurs collaborateurs, leurs métiers et leurs projets de développement durable et d'innovation. Le public pourra découvrir les différentes facettes de l'entreprise le 14 octobre au Bachet-de-Pesay. Visite de la centrale de régulation du trafic, conception des horaires, analyse du réseau figurent au programme de cette journée portes ouvertes.
La nouvelle campagne de l'entreprise met, elle aussi, l'accent sur ses collaborateurs et ses métiers. Un casting interne a permis de choisir celles et ceux qui figurent sur les affiches, le visage remplacé par un ballon d'anniversaire. Les collaborateurs, leurs familles et les retraités des TPG seront conviés à un événement début décembre.
"Retrouver l'offre de 2014"
Les TPG emploient 1885 collaborateurs, soit 1027 de plus qu'en 1977. En 40 ans, le nombre de véhicules, désormais plus grands, a augmenté de 29%. Le nombre de voyages par an a augmenté de 210%, pour atteindre 214 millions, tandis que celui des kilomètres parcourus a grimpé de 10 millions à près de 28 millions. Les TPG desservent 491'600 habitants, sans compter les pendulaires.
Le réseau mesure aujourd'hui 423 kilomètres, contre 246 kilomètres en 1977. Seul le prix de l'abonnement annuel a baissé de 630 à 500 francs. Il serait de 1300 francs s'il avait suivi le coût de la vie à Genève, selon la présidente du conseil d'administration.
Les TPG font donc mieux avec moins, a fait valoir Anne Hornung-Soukup. Mais le Grand Conseil a récemment adopté une loi obligeant l'Etat à compenser les pertes des TPG. "Cet argent permettra de retrouver l'offre de 2014", s'est réjoui Denis Berdoz, directeur général des TPG. La subvention, qui sera votée en même temps que le budget 2018, sera destinée à augmenter les cadences.
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