HUG Manque d'effectif aux urgences pédiatriques: colère du personnel

ATS

14.2.2019 - 17:15

Le Syndicat des services publics (SSP) a dénoncé jeudi le manque d'effectifs au Service d'accueil et d'urgences pédiatriques (SAUP) des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). La direction de l'établissement indique vouloir renforcer ce service qui doit faire face à une hausse constante d'admissions.

Les soignants sont en colère, relève le SSP. Le personnel s'est réuni dans l'après-midi devant les urgences pédiatriques pour exprimer son ras-le-bol. Les soignants sont obligés de travailler en sous-effectif alors que le Grand Conseil a voté huit millions de francs pour engager du personnel de terrain, dénonce le SSP dans un tract.

Le syndicat reproche à la direction d'utiliser cette somme pour payer l'annuité et non pour des postes de travail supplémentaires. Les HUG ne partagent pas l'analyse du SSP. En 2019, l'établissement va créer 82,3 nouveaux postes, ce qui représente un budget d’environ 11 millions, relève l'institution.

«Un non-sens»

A ce stade des discussions, le SSP et les HUG partagent toutefois le même constat concernant la hausse constante du nombre d'admissions aux urgences pédiatriques (+25,3% en quatre ans). Mais pour le syndicat, l'activité du SAUP augmente alors que sa dotation en personnel diminue. «C'est un non-sens», déplore le SSP.

Les soignants du SAUP demandent un renforcement durable de l’équipe par du personnel fixe. Faire appel à du personnel intérimaire non spécialisé n'est pas une solution, relève le SSP.

De son côté la direction des HUG affirme prendre toutes les mesures pour réduire le nombre d'intérimaires et pérenniser les postes. Les soignants du SAUP se réuniront prochainement pour décider de la suite à donner au mouvement.

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ATS