La section genevoise d'Unia dénonce encore une fois la pression exercée par l'Etat de Genève sur les travailleurs du chantier du CEVA, la ligne ferroviaire reliant Annemasse (F) à la gare de Cornavin. Le syndicat critique les demandes de dérogation pour travailler le samedi.
Dans un communiqué publié jeudi, Unia relève que, suite à une requête de l'Office cantonal des transports, la Fondation des parkings a «mis la pression» sur l'entreprise de construction afin de solliciter des dérogations pour travailler le samedi. Cette demande concernait tous les samedis du 9 mars au 13 juillet.
Unia note que l'entreprise de construction a alors sollicité ces dérogations auprès des Commissions paritaires concernées. Ces dérogations ont toutefois été refusées, précise le syndicat.
«Lorsqu’il s'agit de faire avancer les travaux plus vite, l'Etat ne se soucie d'un coup plus du tout des protections dont bénéficient les travailleurs», écrit Unia dans son communiqué. Le syndicat a demandé au conseiller d'Etat en charge du dossier, Serge Dal Busco, qu'il «rappelle ses services à l'ordre.»
En octobre dernier, Unia s'en était déjà pris aux autorités cantonales. A l'époque, c'est le travail de nuit sur le chantier du CEVA qui avait été stigmatisé par le syndicat.
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