Lausanne
Le canton de Vaud s'engage pour le maintien de la liaison ferroviaire Vallorbe-Pontarlier (F). Répondant aux inquiétudes de deux associations, la présidente Nuria Gorrite a souligné mardi au Grand Conseil qu'un second train était même préconisé par les autorités aux heures de pointe.
La conseillère d'Etat responsable des infrastructures a indiqué qu'elle avait réagi immédiatement au communiqué de la mi-septembre faisant mention d'un possible démantèlement de l'offre. Elle s'est adressée à ses partenaires français "pour évoquer la situation".
Il faut "recadrer" la SNCF et examiner les problèmes d'exploitation sur cette ligne utile aux frontaliers, a relevé Nuria Gorrite. Lorsque l'on est favorable au transport public, il est nécessaire de pérenniser cette liaison et d'envisager son financement sur une plus longue période.
"Nous tenons à cette offre et nous agissons pour la maintenir", a assuré la présidente du gouvernement. "Mécontent" de la détérioration de la prestation (grèves, travaux, etc), le canton de Vaud rappelle qu'il prend à sa charge un tiers du déficit d'exploitation, soit 100'000 euros, et que des réserves sont prévues au budget 2018.
Dans un communiqué du 20 septembre, l'Association transport et environnement (ATE Vaud) et son pendant en Bourgogne-Franche-Comté, la FNAUT, ont tiré la sonnette d'alarme. Selon elles, l'offre transfrontalière est "démantelée alors que le besoin potentiel est énorme".
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