Migration Vaud: un migrant sur deux arrive d'un pays européen

Dans le canton de Vaud, un migrant sur deux vient d'un pays européen, selon une étude portant sur les années 2013-2017. Moins d'un quart arrive d'Asie et des Amériques, et le reste d'un autre canton suisse.

Vaud est une terre d'immigration. Le canton lui doit la majeure partie de sa croissance démographique, rappelle mardi le dernier Numerus de Statistique Vaud qui dresse un portrait de ces flux.

Près des trois quarts des migrants arrivent de l'étranger: 51% proviennent d’un pays européen, 11% d’Asie et 8% des Amériques. Parmi les ressortissants de l'Union européenne, les Français (21%) arrivent en tête, devant les Portugais (10%) et les Italiens (7%).

D'un canton romand

Les personnes arrivant sur sol vaudois en provenance d'un autre canton sont majoritairement de nationalité suisse (59%). Quatre sur cinq proviennent d'un canton romand: 29% de Genève et 21% Fribourg.

Il s'agit en grande partie de jeunes actifs, avec ou sans famille, qui ont en moyenne 32 ans. Ils changent rarement de commune et sont nombreux à s'installer à long terme en terre vaudoise. Quatre ans après leur arrivée, moins d'un tiers a quitté le canton.

Plus jeunes

Les migrants internationaux sont plus jeunes. Âgés en moyenne de 28 ans, ils s'installent dans le canton principalement dans le but d'étudier dans une Haute école ou de travailler. Ils s'installent souvent dans les centres urbains. Deux tiers ont une autorisation de séjour (permis B), 16% une autorisation de courte durée (permis L) et 4% sont des requérants d'asile.

Leurs parcours sont hétérogènes. Certains ne sont là que pour quelques mois, d'autres prévoient de rester plus longtemps. Quatre ans après leur arrivée, plus de la moitié a quitté le canton.