Sciences & Technique 56 films scientifiques à découvrir au festival Pariscience

AFP

30.9.2019 - 08:11

Le Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, le 5 février 2010
Le Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, le 5 février 2010
Source: AFP/Archives

Un poil d'ours, un peu d'Einstein et une dose de vitamines: Pariscience, le festival du film scientifique, reviendra fin octobre à Paris avec une programmation «multicellulaire».

En tout 56 films, dont 25 inédits, seront projetés du 25 au 30 octobre dans les locaux du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Institut de physique du globe.

De la «biodiversité animal et végétale, de l'exploration spatiale, de l'histoire des sciences, de la recherche médicale, de l'archéologie, de l'ethnologie ....«, a promis Fabrice Estève, président de Pariscience, lors de la présentation du festival.

Les projections sont gratuites mais la réservation est conseillée sur pariscience.fr à partir de ce lundi.

Elles seront toutes suivies d'un débat avec un ou une scientifique spécialiste de la question abordée dans le film et, quand c'est possible, l'équipe du film.

Le Festival s'ouvrira avec «Almost Human» du Danois Jeppe Ronde où une voix, celle de Stephen Fry, questionne 10 scientifiques et un robot sur notre relation à la technologie. Le réalisateur et le scientifique Joël de Rosnay participeront ensuite au débat.

Les spectateurs pourront également découvrir «Vitamania», une enquête en musique sur les vitamines, suivre le combat de Rob Stewart pour la sauvegarde des requins («Sharkwater Extinction»), rencontrer des «platistes» qui croient que la Terre est plate («Behind the curve») ou encore parcourir la Cordillère Cantabrique en Espagne avec «Ours, simplement sauvage» de Laurent Joffrion et du photographe Vincent Munier.

Le film «La grande muraille du Japon» de Marie Linton revient sur les conséquence humaines et environnementales d'un mur antitsunamis. Des physiciens s'interrogent sur l'avenir de la théorie d'Einstein dans «Chasing Einstein» et «Migrations secrète – La fauvette à tête noire» fait prendre de la hauteur.

Sept séances seront dédiées aux enfants, en vacances au moment du festival.

Les plus petits (dès 5 ans) pourront notamment découvrir l'«hippopotame des ornières», qui contrairement à ce que laisse croire son nom est une grenouille. Les plus grands pourront questionner leurs peurs avec «des serpents dans nos têtes» (à partir de 8 ans) ou revivre la mission Apollo (12 ans).

Sans oublier les vidéos d'internet, devenues incontournables dans le monde de la vulgarisation scientifique, avec un nouveau prix «E-toiles de science» qui leur est dédié. Les vidéos des 19 youtubers sélectionnés dont notamment «Sciences Vulgaires» avec le professeur «Bob Danof», «Science de comptoir» sur la géologie, ou «Blablareau au labo» sur la chimie, seront projetées le dimanche 27 octobre.

Retour à la page d'accueil