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Des images impressionnantes Bienvenue à bord: premières photos d'une épave vieille de 400 ans
Début septembre, des archéologues ont trouvé l’épave d’un vieux voilier au large de Lisbonne.
Photo: Keystone
D’après les armoiries découvertes sur les canons en bronze, les experts estiment que l’âge du navire est d’environ 400 ans.
Photo: Keystone
Il a probablement coulé entre 1575 et 1625.
Photo: Keystone
Les chercheurs ne connaissent pas encore le nom du navire.
Photo: Keystone
Ce qui est en revanche certain, c’est qu’il a été utilisé pour le commerce des épices: on a notamment retrouvé du poivre à bord.
Photo: Keystone
L’épave gît par douze mètres de fond.
Photo: Keystone
En 1994, un autre voilier qui avait coulé en 1606 a été retrouvé non loin d‘ici.
Photo: Keystone
L’épave qui vient d’être découverte semble être en meilleur état que celle retrouvée en 1994.
Photo: Keystone
Début septembre, des archéologues ont trouvé l’épave d’un vieux voilier au large de Lisbonne.
Photo: Keystone
D’après les armoiries découvertes sur les canons en bronze, les experts estiment que l’âge du navire est d’environ 400 ans.
Photo: Keystone
Il a probablement coulé entre 1575 et 1625.
Photo: Keystone
Les chercheurs ne connaissent pas encore le nom du navire.
Photo: Keystone
Ce qui est en revanche certain, c’est qu’il a été utilisé pour le commerce des épices: on a notamment retrouvé du poivre à bord.
Photo: Keystone
L’épave gît par douze mètres de fond.
Photo: Keystone
En 1994, un autre voilier qui avait coulé en 1606 a été retrouvé non loin d‘ici.
Photo: Keystone
L’épave qui vient d’être découverte semble être en meilleur état que celle retrouvée en 1994.
Photo: Keystone
Avec la découverte début septembre d’une épave de navire datant du 16e siècle, le Portugal est fier de nous présenter sa trouvaille archéologique la plus importante depuis plus de 20 ans. Voici les premières photos de cette découverte étonnante.
«La découverte de la décennie», c’est le nom donné par le chef de projet Jorge Freire à la trouvaille faite par son équipe à l’embouchure du Tage début septembre: au large de Cascais, une petite ville située près de Lisbonne, des archéologues ont découvert l’épave d’un navire vieux de 400 ans. Les experts ont vite compris qu’il s'agissait d’un navire qui avait emprunté la route des épices vers l’Inde. Entre-temps, ils ont pu examiner de plus près les vestiges bien conservés.
«Nous ne connaissons pas encore le nom du navire, mais il s'agit d’un navire portugais de la fin du 16e ou du début du 17e siècle», cite le quotidien britannique «The Guardian». D’après les armoiries découvertes sur les canons en bronze, les experts estiment que le navire de type Nao a coulé entre 1575 et 1625. Le navire transportait également de la porcelaine chinoise de la période Wanli, qui a duré de 1573 à 1619.
Pourquoi cette découverte est-elle si spéciale?
«Cette découverte nous en dit long sur l’histoire et l’identité maritime de Cascais», se réjouit Freire. «C’est une découverte remarquable, dont la grandeur réside avant tout dans ce que l’épave et les objets qui s’y trouvent peuvent nous raconter sur le plan culturel». Outre du poivre, le navire transportait également des cauris, moyen de paiement par excellence pour le commerce des esclaves. Tous les objets trouvés à bord sont actuellement inspectés par le gouvernement portugais.
En 1994, les restes d’un navire Nao avaient déjà été retrouvés à l’embouchure du Tage. Spécialisé dans le commerce des épices, tout comme le navire retrouvé récemment, le «Nossa Senhora dos Mártires» a coulé en 1606. Il a été récupéré entre 1996 et 2001.
Le navire de Tito devient un musée
Quand on voit l’état actuel du «Galeb», on a du mal à croire que le bateau a été le yacht officiel du président yougoslave Josip Broz Tito de 1952 à 1980 et a hébergé des hôtes comme la reine Elizabeth II, Elizabeth Taylor et Richard Burton.
Photo: Getty Images
Les cabines de Tito et de son épouse Jovanka font partie des zones les mieux conservées du bateau.
Photo: Getty Images
Si le bateau est devenu célèbre, c’est parce que Tito s’en est servi pour rendre visite au Premier ministre britannique Winston Churchill. Il est le premier dirigeant communiste à s’être rendu au Royaume-Uni.
Photo: Getty Images
Lors de ses «missions de paix», Tito s’entourait de nombreux hôtes. Ce bateau de 123 mètres de long et de 15 mètres de large pouvait accueillir 67 personnes. Souvent, le dirigeant s’adjoignait également les services d’une fanfare et d’un chanteur à bord.
Photo: Getty Images
Lorsqu’en 1938, il a quitté le chantier naval de Gênes sous l’appellation «RAMB III», le «Galeb» n’était pas promis à une existence aussi mondaine. En sa qualité de bateau frigorifique, il était destiné au transport de bananes issues des colonies africaines jusqu’en Italie.
Photo: Getty Images
Des toilettes à bord — qui n’ont probablement plus été utilisées depuis les années 70.
Photo: Getty Images
La ville de Rijeka souhaite transformer le «Galeb» en bateau-musée.
Photo: Getty Images
D’ici à 2020, année où la ville de Rijeka sera la capitale européenne de la culture, environ 6,3 millions de francs de fonds européens devraient être investis dans le bateau.
Photo: Getty Images
Le bateau devra être remis dans un état se rapprochant le plus possible de son état initial. Le Musée de la Ville de Rijeka, qui gérera également le bateau-musée à l’avenir, est ravi de savoir que les meubles présents à bord sont encore dans leur état d’origine.
Photo: Getty Images
Cependant, le bateau ayant été pillé durant la guerre de Yougoslavie, il se pourrait qu’il manque de nombreux objets.
Photo: Getty Images
Vojko Obersnel, le maire de Rijeka, déclare: «Un bateau avec une telle histoire a tout pour devenir une grande attraction.»
Photo: Getty Images
Il n’en reste que ce projet suscite la controverse. En Croatie, Tito est beaucoup plus mal vu que dans les autres pays issus de l’ex-Yougoslavie.
Photo: Getty Images
Personne ne sait ce que deviendra le «Galeb» à l’avenir.
Photo: Getty Images
Dans l’idéal, le bateau contribuera à faire la lumière sur l’histoire complexe de la Yougoslavie.
Photo: Getty Images
Du fait de son importance historique, Kristina Pavec, conservatrice au Musée de la Ville de Rijeka, souhaite rendre le bateau accessible au public. Après tout, c’est à son bord qu’auraient eu lieu la majorité des discussions sur la création du mouvement des non-alignés. Cette organisation d’États qui n’appartenaient à aucun des deux blocs militaires durant la guerre froide a vu le jour sur l’initiative de Tito et du Premier ministre indien Nehru.
Photo: Getty Images
Un drone au-dessus de l'Arctique: de magnifiques images glacées
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