Un symbole de pouvoir Qui s'imposera? La course au plus haut gratte-ciel du monde

jfk

22.6.2018

C'est en Asie que l'on trouve la plupart des gratte-ciel, dont les quatre plus hauts du monde. La tour Zun, qui culmine à 528 mètres de hauteur et abrite 108 étages, est actuellement en construction à Pékin. Mais elle est loin d'atteindre les plus hauts sommets en la matière. Nous vous présentons les buildings de tous les superlatifs.

Actuellement, c'est le «Burj Khalifa» de Dubaï, s'élevant à 828 mètres de hauteur, qui détient le record du monde. Depuis 2008, il s'agit du plus haut édifice du monde, avec le nombre inégalé de 163 étages habitables. Lorsque le ciel est dégagé dans et autour de cette ville aux portes du désert, on peut même apercevoir le sommet du building à plus de 100 kilomètres de distance.

Cependant, avec la «Jeddah Tower», située dans la ville portuaire du même nom, l'Arabie saoudite compte bien dépasser la barre du kilomètre. La construction de la tour devrait s'achever en 2019. Au départ, ce gratte-ciel en forme de spirale semblable à une aiguille devait s'appeler «Mile High Tower» et culminer à 1600 mètres de hauteur. Cependant, en raison de la qualité du sol, ces ambitions ont dû être revues à la baisse. Une fois terminé, l'édifice ne mesurera plus «que» 1007 mètres de haut.

Dans le cas du Burj Khalifa, l’oscillation maximale, la distance par rapport à la position de référence, est de 1,5 mètre. Plusieurs centaines de pieux en béton, qui peuvent atteindre jusqu'à 70 mètres de profondeur sous la mer, lui assurent une bonne stabilité. Au total, 60 puits d'aération sont nécessaires pour la climatisation de l'édifice.

Sont-ils rentables?

La rentabilité de ces prestigieux symboles de puissance est plus que douteuse, surtout dans le désert, où il n'y a pas de pénurie de terrains. Au sein du «Burj Khalifa», le prix des appartements a dégringolé de 40 pour cent dix mois après l'inauguration. En octobre 2010, 825 des 900 appartements du building étaient vides.

La Nakheel Tower, qui devait être édifiée à douze kilomètres de là et dont le coût total de construction avait été estimé à 38 milliards de dollars à l'époque, a été victime d'un marché de l'immobilier en surchauffe. Suite à la crise financière, le début des travaux a d'abord été reporté à 2009, avant l’abandon total du projet.

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