Sciences & Technique Qui suivra les Américains sur la Lune? Tout dépendra des contributions, dit la Nasa

AFP

4.11.2019 - 15:42

Le chef de la Nasa a dit jeudi que le choix des premiers pays à envoyer leurs astronautes sur la Lune, après les Américains, dépendrait des contributions internationales au programme développé par les Etats-Unis pour le retour sur la Lune.

«Quand on fera le compte des contributions de nos partenaires internationaux à cette opération, vous pouvez imaginer que beaucoup de pays se seront engagés à un niveau suffisant pour réclamer d'avoir un astronaute sur le sol lunaire», a déclaré Jim Bridenstine, administrateur de l'agence spatiale américaine, lors d'une conférence de presse au 70e Congrès astronautique international, qui se tient cette semaine à Washington.

Européens et Japonais ont publiquement dit qu'ils voulaient envoyer leurs astronautes dans le cadre du programme Artémis, dont le calendrier prévoit un premier alunissage de deux Américains en 2024, avec d'autres missions ensuite.

«Nous voulons qu'ils aient leurs astronautes sur la Lune. Notre but est que de nombreux pays vivent et travaillent sur la Lune en même temps», a dit Jim Bridenstine.

Dans le cas de la Station spatiale internationale (ISS), 15 pays collaborent (Etats-Unis, Russie, Canada, Japon et des pays européens) et des astronautes de 19 nationalités y ont séjourné.

Dans le cas de l'Agence spatiale européenne, le partenariat se fait sur la base du troc et de contributions en nature.

«Sera-ce le deuxième alunissage? Je ne sais pas, cela dépendra sans doute de ce qui se passera au premier, mais il y aura beaucoup d'opportunités», a poursuivi Jim Bridenstine.

Il a redit que la mini-station en orbite lunaire que les Américains entendent assembler, la Gateway, aura une durée de vie d'au moins 15 ans et une «architecture ouverte»: les standards pour les ports d'amarrage, pour les systèmes de soutien de la vie (oxygène, eau, température...) et pour les systèmes de navigation et de communication seront publics, ouverts à des vaisseaux non américains, voire privés.

«Si les autres pays veulent leur propre atterrisseur pour envoyer des humains sur la Lune, ils pourront le construire car la Gateway sera en architecture ouverte», a-t-il expliqué.

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