Jamais une épave n’a été retrouvée à de telles profondeurs: des chercheurs ont découvert un destroyer américain de la Seconde Guerre mondiale dans l’océan Pacifique.
Des chercheurs américains ont fait une découverte très spéciale: une épave de navire, retrouvée à des profondeurs inédites. Une expédition de l’organisation Vulcan Inc. a découvert l’épave dans la fosse des Philippines, dans l’océan Pacifique, et soupçonne qu’il s’agit de l’USS Johnston, un navire de guerre qui a coulé au cours d’une bataille.
Les scientifiques ont retrouvé les restes du destroyer américain à 6220 mètres de profondeur. Bien que le navire ne soit pas préservé dans son ensemble, des parties individuelles telles que des engins d’armement sont clairement identifiables.
En octobre 1944, l’USS Johnston a participé avec d’autres destroyers à la bataille du golfe de Leyte, la plus grande bataille navale de la Seconde Guerre mondiale. Leur objectif était d’empêcher les ennemis de couper les routes d’approvisionnement. Même s’ils y sont parvenus, les forces américaines étaient désespérément inférieures aux forces japonaises. Cinq navires ont coulé, dont l’USS Johnston; 186 des 327 membres d’équipage ont été tués.
Les historiens n’ont pas encore confirmé qu’il s’agissait bien de l’USS Johnston et non de l’USS Hoel, qui a coulé au cours de la même bataille. Sur la base du lieu de la découverte, les chercheurs sont cependant certains qu’il s’agit de l’USS Johnston.
Les nouveaux paquebots de croisière pour 2020
Les nouveaux paquebots de croisière 2020
«Fridtjof Nansen» (Hurtigruten): tout comme son sistership «Roald Amundsen», le «Fridtjof Nansen» entrera en service avec un léger retard. Il sera équipé d’une propulsion hybride avec un parc de batteries. Les premières croisières, au départ de Hambourg, débuteront en avril et longeront la côte norvégienne. Le navire, conçu pour évoluer en zones polaires, comptera 265 cabines.
«Sea Cloud Spirit» (Sea Cloud Cruises): ce trois-mâts a connu une histoire mouvementée. Le chantier naval, qui avait commencé sa construction à Kiel en 2008 sous le nom de «Sea Cloud Hussar», a fait faillite peu avant la livraison. Ce n’est qu’à l’automne dernier que la construction du Sea Cloud a pu reprendre. Le voyage inaugural est prévu pour août 2020. Le navire sera doté d’un ascenseur pour les passagers, une première sur un voilier. Il disposera de 69 cabines extérieures, dont 25 avec balcon. Selon la compagnie maritime, la surface de voilure d’environ 4 100 mètres carrés sera plus de deux fois plus grande que celle du «Gorch Fock». Le mât le plus haut s'élèvera à 57 mètres.
«Mardi Gras» (Carnival Cruise Line): avec une capacité de 5 200 passagers, le «Mardi Gras» sera le plus grand navire de la flotte de Carnival Cruise Line. Il s’agira du premier paquebot de croisière américain entièrement alimenté au gaz naturel liquéfié (GNL). L’attraction phare à bord sera le grand huit. La livraison est prévue pour la fin de l’été 2020. Carnival a décidé de baptiser son nouveau navire «Mardi Gras» en hommage au tout premier navire de la compagnie. Son port d’attache se situera à Port Canaveral, en Floride.
«Ecoship» (Peace Boat): ce navire, alimenté notamment par énergie éolienne et solaire, pourrait être l’avenir de la croisière. L’ONG japonaise Peace Boat entend lancer son Ecoship en avril 2020. Le nom annonce la couleur. Le navire ne proposera pas de croisières classiques, mais des voyages à des fins éducatives et de recherche.
«MSC Virtuosa» (MSC): le quatrième navire de la classe Meraviglia passera sa première saison en Méditerranée occidentale à partir du 8 novembre. La compagnie maritime a annoncé que le nom du navire rendait hommage à la virtuosité musicale. A bord, la musique sera à l’honneur: les ponts porteront par exemple le nom d’un instrument de musique. Par comparaison à ses sisterships, le «Virtuosa» disposera d’une allée centrale intérieure plus longue, couverte d’un plafond LED de près de 100 mètres.
«Le Bellot» et «Le Jacques Cartier» (Ponant): ces navires viendront compléter la série Explorers, qui comptera au total six navires. Les 184 passagers des deux bateaux, qui auront principalement pour destination des régions tropicales, trouveront à bord des salons sous-marins, déjà présents sur leurs sisterships. «Le Bellot» et «Le Jacques Cartier» entreront en service en avril et en juillet.
Ritz Carlton: de l’hôtel à l’eau, la chaîne hôtelière Ritz Carlton mettra trois yachts en service au cours des années à venir. Le premier, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, doit être inauguré en février 2020. La capacité prévue est de 298 passagers. En raison de leur petite taille, les yachts pourront accoster dans de nombreux ports. Des croisières de sept à dix jours sont prévues, et pourront être combinées entre elles.
«Seven Seas Splendor» (Regent Seven Seas Cruises): ce nouveau paquebot de luxe naviguera pour sa première saison en 2020 en Europe, aux Caraïbes et en Amérique du Nord. Le premier voyage, qui devrait avoir lieu en février, reliera Barcelone à Miami. Ensuite, le navire traversera le canal de Panama en direction de la côte ouest des Etats-Unis puis retournera à son port de départ. Le sistership du «Seven Seas Explorer» pourra accueillir jusqu’à 750 personnes, qui séjourneront exclusivement dans des suites. Le point d’orgue est la Regent Suite de 413 mètres carrés, qui comprend son propre espace spa et un lit d’une valeur de près de 200 000 francs.
«World Voyager» (Nicko): le premier paquebot de croisière de la compagnie maritime Nicko, le «World Explorer», est entré en service à l’été 2019, après plusieurs mois de retard. Son successeur est déjà prévu pour 2020. Le «World Voyager» offrira une capacité de 200 passagers.
«Odyssey of the Seas» (Royal Caribbean International): Meyer Werft construit actuellement le 27e navire de la flotte de Royal Caribbean. Il devrait faire ses débuts à l’automne 2020 et proposer des croisières au départ des Etats-Unis, avec une capacité de plus de 4 000 passagers.
«Costa Firenze» (Costa): le deuxième paquebot de croisière de Costa dédié au marché chinois naviguera en Méditerranée pendant un mois. Après la mise en service du «Costa Firenze» début octobre 2020, le nouveau navire, d’une capacité maximale de 5 200 passagers, effectuera cinq croisières au départ de Trieste et Savone. La traversée de 51 jours vers Hong Kong doit suivre le 2 novembre 2020. Le paquebot naviguera ensuite en Asie avec des clients chinois à bord.
«Enchanted Princess» (Princess Cruises): le cinquième paquebot de croisière de la classe Royal de Princess Cruises sera baptisé «Enchanted Princess». Ce nouveau navire, d’une capacité de 3660 passagers, devrait entrer en service en juin 2020. Il sera construit par le chantier Fincantieri en Italie. Un sixième navire de la classe royale devrait suivre le «Enchanted Princess» (en français: «princesse enchantée») en 2021.
«Celebrity Apex» (Celebrity Cruises): sistership du «Celebrity Edge», le «Celebrity Apex», d’une capacité de 2910 passagers en occupation double, naviguera d’abord en Méditerranée à partir d’avril 2020, puis depuis Fort Lauderdale, dans les Caraïbes, en automne.
Global Class 1 (Dream Cruises): bien que le nouveau navire de Dream Cruises, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, sera construit par MV Werften en Allemagne, il sera exclusivement destiné au marché asiatique. Les chiffres donnent tout de même le tournis: 342 mètres de long et 5000 passagers en occupation double. Le chantier naval a même déclaré un taux d’occupation maximal de 9500 passagers.
«Crystal Endeavor» (Crystal Cruises): le second navire actuellement en construction chez MV Werften est le contraire du premier en matière de taille. Ce navire d’expédition ne pourra accueillir que 200 passagers. Il sera doté d’hélicoptères et de sous-marins, et devrait compter six restaurants gastronomiques.
«Iona» (P&O Cruises): comme ses sociétés sœurs Aida Cruises et Costa, P&O mise également sur le GNL pour ses nouveaux navires. Le paquebot, qui porte le nom d’une île écossaise, devrait effectuer au printemps son voyage inaugural en Norvège. Il est actuellement en construction chez Meyer Werft à Papenburg.
«Ultramarine» (Quark Expeditions): le nouveau navire d’expédition du fournisseur américain Quark Expeditions est conçu presque exclusivement pour les voyages en Arctique et en Antarctique. Il sera doté de deux hélicoptères. Le voyage inaugural en Antarctique est prévu en 2020-2021.
«Scarlet Lady» (Virgin Voyages): le milliardaire Richard Branson entre sur le marché de la croisière avec le «Scarlet Lady», actuellement en construction à Fincantieri. Le nom rappelle l’un des premiers avions de la compagnie aérienne Virgin Atlantic. Jusqu’à 2700 passagers pourront voyager de Miami aux Caraïbes.
«Silver Moon» et «Silver Origin» (Silversea Cruises): la livraison du «Silver Moon», sistership du «Silver Muse», est prévue en août 2020. Il pourra accueillir jusqu’à 596 passagers.
Le «Silver Origin» est également en construction et proposera à ses 100 passagers une croisière vers les îles Galápagos.
«Spirit of Adventure» (Saga Cruises): Meyer Werft construit actuellement le deuxième nouveau navire de la compagnie britannique à Papenbourg. Le paquebot pourra accueillir jusqu’à 995 passagers et ciblera principalement les plus de 50 ans.
«National Geographic Endurance» (Lindblad Expeditions): du nom du bateau du célèbre marin Ernest Shackleton, le navire d’expédition pourra accueillir jusqu’à 126 passagers.
«Ocean Victory» (Albatros Expeditions): la livraison du navire d’expédition, comprenant 80 cabines, est prévue à l’automne 2020. Il s’agit du sistership du «Greg Mortimer» (en photo).
«Coral Geographer» (Coral Expeditions): le «Coral Geographer», un navire d’expédition d’une capacité de 120 passagers, et le cinquième de la compagnie maritime australienne qui naviguera principalement dans les eaux australiennes, devrait entrer en service à la toute fin de l’année 2020.
La recherche du Titanic a servi de couverture à une mission secrète
La recherche du Titanic a servi de couverture à une mission secrète
Le naufrage du «Titanic» s’est produit il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les procaryotes attaquent le site du patrimoine mondial de l’Unesco. Sur la photo: le malheur dans toute sa dimension. Après être entré en collision avec un iceberg à environ 300 milles marins au sud-est de Terre-Neuve le 14 avril 1912, vers 23h40, le «Titanic» a sombré au fond de l’océan deux heures et 40 minutes plus tard.
Mise aux enchères chez Christie’s à Londres, la photo montre des survivants dans un canot de sauvetage.
Cette photo contemporaine montre l’iceberg avec lequel le «Titanic» serait entré en collision, et sur lequel on aurait retrouvé des traces rouges au niveau de la ligne de flottaison.
Une cabine de première classe de la réplique du «Titanic». Le navire n‘était pas le plus rapide ni le plus avancé sur le plan technologique, mais il était très confortable et fut au moins pendant une courte période le plus grand navire au monde.
Le «Titanic» au tout début de son voyage inaugural fatal, le 10 avril 1912, quittant le port de Southampton.
De nombreux plongeurs étaient depuis des années à la recherche de l’épave et se livraient à une gigantesque chasse au trésor.
Le chercheur américain Robert Ballard et son équipe ont réussi à localiser l’épave du navire légendaire à une profondeur de 3 803 mètres le 1er septembre 1985.
Cette découverte a marqué le début d’une fâcheuse agitation indésirable sur un site ...
... que Ballard et ses collègues considèrent avant tout comme un lieu commémoratif qui mérite un certain respect.
Plus de 1 500 hommes, femmes et enfants ont péri dans la catastrophe. Sur la photo: le «Titanic» (à gauche) et son jumeau, l’«Olympic», au chantier naval de Belfast, en Irlande du Nord.
Seules 710 personnes ont été sauvées. Sur la photo: la coque du navire colossal pendant la construction.
Ballard a plongé pour la première fois sur l’épave en 1986, l’année suivant sa découverte. «C’était une expérience incroyable», a-t-il déclaré à l’agence de presse allemande DPA. « Nous avons tout photographié avec soin et nous avons reconstitué une mosaïque complète du navire.» Lorsque Ballard a replongé sur le site de l’épave du «Titanic» en 2004, il l’a à peine reconnue. Le fond de la mer était jonché de canettes de bière et autres déchets, comme il l’a déploré dans un article destiné au magazine «National Geographic».
L’approche du site par des sous-marins, avec entre autres le réalisateur du «Titanic» James Cameron à bord, a mis en évidence que certains ponts étaient sur le point de s’effondrer ou s’étaient déjà effondrés.
Des sociétés de sauvetage ont «retiré des milliers d’objets du site, qui est sacré à mes yeux», explique Ballard, qui se plaint du fait que le mythe du «Titanic» soit notamment utilisé à des fins publicitaires par des marques de bière.
L’archéologue James Delgado de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) craint les déchets des touristes et des chasseurs de souvenirs dans les eaux entourant le «Titanic».
Les déchets nourrissent des microbes qui, autrement, devraient vivre dans des conditions extrêmement rudes, favorisant ainsi leur reproduction. Parmi eux se trouve la bactérie mangeuse de fer «Halomonas titanicae», qui pourrait considérablement accélérer la décomposition de l’épave, met en garde Delgado.
Mais Ballard reste optimiste. «Nous pensons pouvoir préserver l’épave», a-t-il déclaré à la DPA. Il veut faire nettoyer la coque sous l’eau par des robots, pour devancer les supertankers.
«Nous avons la technologie. Il suffit de la mettre en pratique.» Ballard pense qu’il peut tuer les bactéries mangeuses de fer par des injections à l’intérieur du navire.
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