Le ton monte La Liberté porte plainte suite au tag de deux véhicules

La Liberté Médias SA a porté plainte mercredi après-midi pour diffamation, injures et dommages à la propriété après que deux de ses véhicules ont été recouverts de tags, indique le journal dans son édition de jeudi. L'action a été revendiquée par «la Volte rose, verte et noire».

Les mots «violeur» et «collabo du viol» ont notamment été écrits à la peinture violette sur les deux véhicules stationnés à Bulle (FR), précise le journal.

Les auteurs des déprédations ont revendiqué l'action dans un e-mail adressé à la rédaction. Ils ont demandé des excuses pour la publication lundi d'un courrier de lecteur et menacé de recourir à «d'autres méthodes, plus radicales», si cela n'était pas le cas.

FéminismeUne lettre de lecteur dans La Liberté suscite la controverse

La publication de ce courrier de lecteur a suscité la controverse. Plusieurs associations l'ont qualifié de banalisation de la culture du viol.

Après avoir dans un premier temps défendu, sur la page Facebook du quotidien, la publication du texte au nom de la liberté d'expression, le rédacteur en chef Serge Gumy a présenté dans un éditorial ses «profonds regrets».