Genève L'enseignante coronasceptique licenciée va faire recours

L'enseignante Chloé Frammery, une des figures de proue, en Suisse romande, des manifestations d'opposants aux mesures sanitaires prises dans le cadre de la pandémie de Covid-19, va recourir contre son licenciement par la Département de l'instruction publique (DIP). L'information, révélée par la Tribune de Genève, a été confirmée lundi par Pascal Junod, l'avocat de Chloé Frammery.

L'enseignante de mathématiques conteste sa révocation. Selon son avocat, l'Etat reproche notamment à Chloé Frammery une violation du devoir de réserve et d'avoir mené des activités qui relèvent «de la sphère privée». La fonctionnaire était suspendue de son poste depuis presque une année.

GenèveL'enseignante coronasceptique Chloé Frammery a été licenciée

Pascal Junod a précisé que les compétences de Mme Frammery ne sont pas en cause dans cette affaire. Ses qualités professionnelles sont établies et reconnues par l'enquête administrative, a-t-il souligné. L'enseignante avait annoncé son licenciement sur sa messagerie Telegram, précisant que sa révocation prendra effet le 30 septembre.

mf, ats